Créé l 15-12-2011- 06h23 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-12-2011 13H28 AFRIQUE REDACTION PAR :OBSERVATEUR
Dans notre édition n° 3760 du 13 décembre 2011, nous avons fustigé les perturbations du calendrier tant scolaire qu'académique avec la conséquence y relative :
l'impossibilité qu'il y avait à parcourir les programmes des cours et de totaliser 220 jours. Nous nous réjouissons de constater que le ministre de l'EPSP, qui doit nous avoir lu, a réagi du tic
au tac en décidant la prolongation du 1er trimestre de cette année scolaire 2011-2012.
Mardi dernier, le ministre de l'EPSP, Maker Mwangu Famba, qui s'exprimait sur les médias, a décidé la prolongation du 1er trimestre qui, au lieu de s'arrêter le 20
décembre, doit s'étendre jusqu'au 31 décembre, date à laquelle débuteront les vacances de Noël.
Le n°1 de l'EPSP a justifié cette prolongation par son souci de voir les enseignants parcourir normalement les programmes des cours et surtout épuiser les matières
déjà prévues pour ce 1er trimestre. Dans sa décision, le ministre a fixé même le calendrier des examens du 1er trimestre pour ce qui est de l'enseignement primaire et maternel. Ceux-ci, a-t-
indiqué, doivent se dérouler du 20 au 31 décembre.
Même s'il n'y a pas correspondance entre les jours ratés et ceux de prolongation, on note quand même cette volonté de l'autorité de faire en sorte que soit sauvé ce
qui peut être sauvé.
Toutefois, il serait souhaitable que les enseignants tirent vraiment partie de cette prolongation s'ils veulent que les parents, à travers leurs enfants, payent les
frais convenus tant pour les écoles publiques que privées.
A ce sujet, une sécheresse est constatée dans toutes les écoles de l'EPSP depuis le jour où les enseignants avaient commencé la formation comme agents électoraux,
cette formation qui s'était déroulée dans les écoles mêmes de l'EPSP.
Valentin Wakudinga