Créé l 15-12-2011- 22h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 15-12-2011 22H18 AFRIQUE REDACTION PAR :ROGER BONGOS
UNE VUE DE LA LOCALITE DE KIMWENZA, LARGEMENT FRAPPEE PAR DES EROSIONS
Une fosse commune contenant un nombre encore non déterminé de corps d'hommes et femmes à Kimwenza ( non loin de l'Université de Kinshasa ), par les riverains de ce faubourg périphérique de Kinshasa.
Au cours de ces derniers jours, les habitants de Kimwenza, à proximité de l'Université de Kinshasa, ont noté la présence suspecte des Jeeps militaires qui nuitamment faisaient des allers et venues et s’arrêtaient à non loin d'une zone d'érosion pour jeter ce qu'ils transportaient.
Intrigués et pour avoir le cœur net, un groupe de jeunes Kinois décident alors de franchir le pas et d'aller voir ce qui se tramait. A leur grande surprise, la
découverte a été faite, faisant état de plusieurs personnes enterrées à la hâte et visiblement tuées par balle et armes blanches. Une vraie boucherie !
Meurtris de cette terrible découverte, ces malheureux riverains vivent dans la peur et l'effroi qu'une représailles punitive soit organisée à leur encontre pour avoir confirmé l’existence de ce charnier. Cette fosse commune jonche, le bras du fleuve Congo non loin de là .
On pourra spéculer sur l'entendue des exécutions extra-judiciaires perpétrées par l'armée.. On sait une seule chose que bon nombre de Shègué ( enfants de la rue ) on été raflés une semaine avant la proclamation des résultats provisoires des élections du 28 novembre 2011. La ville de Kinshsa a elle seule regorge plus de 20 000 enfants en rupture avec la société ! Je vous laisse imaginer l'ampleur du massacre.
Toutes les accusations sont portés vers l'armée et la police gérée par le Général MISENGIMANA qui au demeurant est souvent accusé de cette sale besogne. Et ce même Général pendant la contesation de ces élections truquéeS, volées au peuple Congolais, disait que j'ai la situation en main...On comprend maintenant, comment il a pu procédé !
Depuis plusieurs jours, les riverains vivant le long du fleuve Congo découvrent tous les matins de corps sans vie flottants sur ce même fleuve à proximité de l'endroit où, la population vient pour une fois de plus de par sa vigilance, montrer le vrai visage de terreur du rémige en place.
Le député de l'opposition Franck DIONGO, s'est personnellement rendu sur place pour s'en acquérir de la situation et confirmant l’existence de ce charnier contenant un nombre non défini des personnes récemment enterrées à la hâte. A la lumière ce qui a été découvert, la presse locale et internationale ainsi que la fameuse MONUSCO « garante » de la population ont pu constatés ce drame effroyable.
L'opposition politique Congolaise craint que cette découverte est intimement liée à la répression sanglante faite lors de la contestation du verdict provisoire de la CENI pour les élections présidentielles du 28 novembre dernier.
Vérité et justice pour le Congo avait tiré la sonnette d'alarme sur des enlèvements de militants, manifestants qui se sont insurgés contre la confiscation des élections par le régime de KABILA.
Depuis le 26 novembre, jusqu'à à ce jour, personne ne peut nous dire avec exactitude où se trouverait, les personnes arrêtées lors ces troubles pré et post-électoraux. Nous appelons avec insistance aux ONG qui œuvrent pour le droit de l'homme en RDC de faire leurs investigations pour que lumière soit faite sur ces mystérieuses disparitions.
Roger BONGOS