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15-12-2011- 20h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le
jeudi 15-12-2011 21H48 AFRIQUE REDACTION
PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
La tension demeure vive dans les villes de Bukavu et de Goma, respectivement au Sud Kivu et au Nord Kivu, où des marches de protestation contre la publication des
résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre dernier par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) ont été réprimées, le 13 décembre dernier, par les militaires sur
l’instruction des autorités locales de ces deux provinces.
La même répression violente s’est intensifiée à Lubumbashi, au Katanga, et dans certaines villes du Bas - Congo. Les manifestants ont été sauvagement réprimés et
arrêtés par les forces de l’ordre accuses à la cause du régime de Kinshasa actuellement en difficulté. Les sources ont même relevé que la police se livre à des enlèvements pour punir la
population déterminée à soutenir le Président Etienne Tshisekedi. On a indiqué à Lubumbashi l’arrestation du président fédéral, Fabien Mutomb, de l’UDPS.
A Bukavu, la population a voulu, manifester, le 13 décembre courant, son mécontentement à l’annonce, depuis le 9 décembre dernier, de l’élection de Joseph Kabila de
la manière que l’on sait par la CENI (Commission électorale nationale indépendante). Elle s’était mobilisée, en fin de matinée pour une grande marche de colère.
C’était à partir d’un noyau constitué par les militants de l’UNC (Union pour la nation congolaise) regroupés depuis là permanence du parti cher à. Vital Kamerhe
située au niveau du rond-point Colonel Mulamba. La marche devait connaître la participation des combattants de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) en provenance des communes de
Kadutu et de Bagira. Sans oublier d’autres partis de l’opposition notamment l’ECIDE de Martin Fayulu.
Mise au parfum de l’organisation de cette marche, les autorités urbaines sur instruction du gouverneur Marcellin Cishambo, selon certaines sources, ont dépêché les
contingents militaires pour étouffer dans l’oeuf le déroulement de la marche de l’opposition dans cette ville de Bukavu. Ces sources relèvent même l’arrestation de plusieurs
manifestants.
Deux raisons importantes sont à l’origine de la tension qui règne en maître actuellement au chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Il s’agit premièrement de
l’assassinat de deux étudiants à la veillée de la marche et de deux autres personnes dans les conditions non élucidées. La deuxième raison est relative à la circulation à grande vitesse d’une
information selon laquelle, plusieurs candidats du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) seront proclamés vainqueurs de l’élection législative alors que la population de
Bukavu ne s’étaient pas prononcés favorablement en faveur de ces candidats de la majorité présidentielle.
Les noms de ces candidats du PPRD cités sont Marcellin Cishambo et Mushi Bonane au détriment des candidats votés le plus par la population de Bukavu, Mushizi de
l’UNC et Cimanuka très populaire dans la localité de Kasha.
Du côté de Goma, le président fédéral Ruben de l’UDPS/ Goma a été, lui aussi, arrêté le même jour du 13 décembre par la police du PPRD au moment où il s’apprêtait à
prendre-la direction de la marche de protestation avec des combattants pour dénoncer l’élection à problème de Joseph Kabila. La police qui procède à des arrestations viole la loi du pays,
notamment la Constitution qui garantit les, manifestations publiques pour autant qu’elles s’effectuent de manière pacifique et dans la non violence.