Créé l 17-12-2011- 12h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 17-12-2011 12H20 AFRIQUE REDACTION PAR:LA RENAISSANCE
Pas voir le chaos généralisé qui a succédé à l'organisation des élections présidentielle et législatives, ainsi que la publication des résultats, il est important
de se poser toutes les questions possibles sur la personne principale qui chapeaute ce processus, c'est-à-dire le président de la CENI, Commission électorale nationale indépendante. Certes que
certains diront que l'institution, ainsi que le dit son nom, est «indépendante».
Mais cette indépendance vaut ce qu'elle vaut, lorsqu'on sait que les membres des ONG de la société civile reconnues pour leur engagement et expertise dans le
domaine électoral -LINELIT, Ligue des électeurs - n'y ont pas été admis laissant ainsi face à face une nette majorité MP - le président Ngoyi Mulunda, le rapporteur Mathieu Mpita, le rapporteur,
et une tout aussi nette minorité - le vice-président Jacques Djoli, le rapporteur adjoint Ndaye Nkondo et la questeure Carole kabanga Nkoy. Quant à cette dernière, bien que désignée par le groupe
parlementaire d'opposition des Chrétiens-démocrates de Gilbert Kiakwamakia Kiziki, c'est une kabiliste patentée reconnue comme telle.
Outre ce déséquilibre numérique, il y a la personnalité même du président de la CENI. L'idéal était de choisir, comme sous d'autres cieux, un personnage libre de
tout engagement politique, neutre, connu pour son impartialité et sa force morale. La réalité est que le chef de l'Etat, à qui revenait en fait ce choix, a opté pour un féal de son courant
politique.
Avec ça, étions-nous en droit d'espérer des élections réellement libres, transparentes et démocratiques ? Aux fins de rafraîchir la mémoire de nos lecteurs sur la
vraie personnalité du pasteur Ngoyi Mulunda ainsi que son engagement pour le triomphe du président Joseph Kabila, nous publions ci-après une longue interview qu'il a accordée au journal «Le Soft
International» (voir «le Soft2», N°831-1, du 26 septembre 2005).
L'interviewer n'était autre que notre Directeur général, à l'époque Rédacteur en chef au « Soft International». Les titre et avant-titre sont du «Soft ».
MULOPWE WA KU DEMBA