Crée le 21-12-2011- 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 21-12-2011 11H59AFRIQUE REDACTION PAR: CONGO NEWS
Les faits donnent raison à Vital Kamerhe. Sa requête en annulation devant la Cour suprême de justice aura été pour beaucoup dans le boycott international contre
l'investiture de Joseph Kabila.
D'avoir évité d'examiner le fonds dans cette affaire, la cour a conforté les capitales du monde sur les allégations de fraude massive dénoncées par les différentes
missions d'observations. Hilary Clinton s'est déclarée déçue par la validation de Joseph Kabila par la Cour suprême de justice. S'il n'y avait pas eu de requête, le régime se serait donné le beau
rôle pour affirmer que les opposants avaient rien trouvé à reprocher aux résultats de Daniel Ngoy Mulunda.
Les preuves que Kamerhe a brandies, lors d'une conférence de presse réunie, le week-end dernier, à s résidence, sur les voix d'Etienne Tshisekedi volées au Katanga
ont amplifié l'effet. Ces résultats sont à mettre sur le compte du rapprochement de plus en plus étroit entre Kamerhe et Pétunias à Limete dans logique de l'encerclement contre Joseph Kabila. A
cet encerclement s'est ajouté un pion majeur, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya même si celui-ci n'est pas à prendre pour un homme motivé par un objectif fondamentalement politique. Dans da
position pour la vérité des urnes, l'archevêque de Kinshasa apporte le poids des millions de fidèles catholiques avec lesquels il faudra compter si Joseph Kabila tient à conduire un mandat
apaisé.
Tshisekedi, de son côté, apporte les masse qu'il draine et son immunité naturelle qui lui permet d'aller jusqu'à annoncer sa prestation de serment présidentiel le
23 décembre prochain au stade es Martyrs. Quant à Kamerhe, il représente le gage d'une intelligence futée pour prendre le contour là où l'adversaire cherche à amener l'opposition dans le piège
d'un frontal précipité et la subtilité de convaincre les diplomates. Contre ce triangle qui n'est pas loin du triangle nucléaire prôné jadis par le même Kamerhe, des observateurs ne voyaient pas
comment Kabila allait s'en sortir. En ce qui concerne justement une sortie de crise, la position de Kamerhe est claire : avant tout le ré-examen des résultats, et ensuite envisager le
reste.
H.M. MUKEBAYI NKOSO