Crée le 27-12-2011- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 27-12-2011 16H08 AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS
Un manque à gagner chiffré à plusieurs millions USD depuis que le Gouvernement a pris l’option de suspendre les communications via SMS (messagerie courte). Une
forte délégation des opérateurs des téléphonies mobiles, présentes en R-dCongo, sont allés dire leur désaccord à Koyagialo, vice premier ministre en charge des Postes Téléphones et
Communication.
Leur message est clair. Il leur sera difficile de verser leur impôt sur le chiffre d’affaire alors qu’ils n’ont pas fonctionné comme il se doit durant ces deux
derniers mois.
Si ces opérateurs maintiennent leur décision, c’est la République qui va en pâtir.
Elle est engagée ce derniers temps dans une logique de maintient de l’ordre sur les pressions de Tshisekedi. A en croire un officier de la Police Nationale, les
opérations de maintient de sécurité dans la ville de Kinshasa, coûte des centaines des milliers de dollars à l’Etat. Ce qui traduit le fait que Tshisekedi coûte cher que Joseph Kabila pour
l’instant.
Pas des messageries courtes pour les opérateurs des téléphonies mobiles, c’est leur asphyxier. S’il faut s’en tenir aux réponses ambiguës de Louis-Léonce Koyagialo,
le service des messageries courtes ne sera pas d’application avant la fin de cette année. Pour les opérateurs des téléphonies mobiles, c’est complètement inacceptable qu’ils attendent jusqu’à la
fin de cette année. Selon un expert en la matière, la période des fêtes est caractérisée chez ces opérateurs comme une période de rentabilité. Il est difficile à un abonné d’appeler plus d’une
centaine de personnes que d procéder par voie des messageries courtes pour présenter des souhaits de fin d’année à ses proches. Si Koyagialo peut appeler tous les membres de sa famille pour
présenter des voeux de nouvel an parce qu’il est assis sur un portefeuille juteux, le commun de mortel des rdcongolais ne peut le faire vu son pouvoir d’achat. Comme le Gouvernement l’a estimé
par la voie de Koyagialo que les SMS seraient à l’origine de déstabilisation de leur pouvoir, certains n’hésitent pas à demander à l’ex patron de la mouvance présidentielle de verrouiller
également la communication sur Internet (E-mail, Facebook, Twitter, You Tube et autres). La raison de déstabilisation qu’avance l’ex Gouverneur de Mobutu, au Katanga n’a pas de fondement. Priver
à toute une population le droit de se communiquer à moindre coût dès lors que le même Gouvernement venait de demander aux compagnies des Téléphonies mobiles d’arrêter avec le tarif préférentiel
que le Kinois ont appelé «Allô na Allô», c’est opprimer et appauvrir ce même peuple que Koyagialo et son Gouvernement disent apporter le bien-être. Il est malhonnête à un Gouvernement de priver
aux compagnies des Téléphonies mobiles le service «SMS» et en même temps leur demander de payer leurs impôts sur les chiffres d’affaires, qui se transforment en Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
dès janvier 2012. Une somme qui ne va même pas à l’OCPT. Elle a toujours pris la destination de ARPTC (Autorité de Régulation de Poste, Téléphone et Communication), une officine créée de toute
pièce par la Présidence de la République.
ERIC MASIMO