Crée le 27-12-2011- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 27-12-2011 16H08 AFRIQUE REDACTION PAR:CONGONEWS
Le ministre de la justice, Luzolo Bambi, entend tirer au clair les allégations portées contre les forces de sécurité au dernier jour de campagne électorale. Il
annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les accusations de l’organisation de défense de droits de l’homme, Human Right Watch. Cette organisation met en cause en particulier les soldats
commis à la garde du président Joseph Kabila
pour le meurtre de quelques vingt-quatre militants de l’opposition et simples passants le 26 novembre dernier dans la partie est de la capitale.
Cette affaire est même reprise dans un communiqué du procureur de la Cour Pénale Internationale, CPI, adressé à la classe politique rd-congolaise lors de la
campagne électorale. Le ministre Luzolo a de quoi s’inquiéter sur la responsabilité du chef hiérarchique. Son combat est perçu des analystes comme un ultime combat pour tenter de disculper le
chef hiérarchique des forces de sécurité rd-congolaises d’une potentielle poursuite devant les juges de la CPI. La jurisprudence avec les cas Bemba et Gbagbo sert d’exemple à l’homme de la
tolérance zéro.
Que ça soit le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende ou le ministre de la justice, Luzolo Bambi, personne n’a voulu entende parler du rapport de Human Right
Watch, porté, selon eux, sur les affabulations. Une attitude contredite par cette nouvelle démarche judiciaire au sein du Gouvernement. On ne peut pas vouloir faire de la lumière au sujet d’un
dossier vide. Il y a lieu de s’inquiéter d’une duplicité communicationnelle fondée sur e mensonge d’Etat. Luzobo Bambi se voit confier une mission d’extrême urgence digne d’une série américaine.
Opération « quitte ou double » pour sauver les meubles.
PAUL MULAND