Crée le 28-12-2011-01 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mecredi 28-12-2011 01H58 AFRIQUE REDACTION PAR: LE PALMARES
19 prisonniers dont 17 militaires et 2 civils se sont évadés de la prison centrale de Kisangani en Province Orientale dans la nuit de dimanche 25 à lundi 26
décembre. Selon l'auditeur militaire de la geôle, ils se sont échappés par un trou qu'ils ont perforé sur les murs de la prison à l'aide d'une cisaille et de bar de fer.
La même source ajoute que ces détenus sont soit des prévenus soit des condamnés poursuivis pour plusieurs griefs notamment : viol, crime contre l'humanité vol
qualifié, tentative de meurtre, détention illégales d'arme, violation de consigne.
L'auditeur militaire de la prison ajute qu'il a été informé en retard de ce mouvement d'évasion.
A la suite de cette situation, il a ordonné l'arrestation d'un officier de police militaire et un autre de la Police nationale congolaise ainsi que du surveillant
de la prison, tous commis à la garde de la prison.
Par ailleurs, l'unité pénitentiaire de la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a débloqué un fond pour la réparation rapide du trou
par lequel les détenus se sont évadés.
Bandundu-ville : 8 prisonniers s'évadent.
L'évasion a eu lieu la nuit de lundi à mardi derniers. 8 prisonniers répertoriés, parmi les violeurs et autres grands criminels, ont réussi à casser la grille et
s'évader, Pour l'instant, seuls les policiers de garde du cachot sont aux arrêts, pendant que les équipes de recherche continuent de patrouiller dans la ville. Les policiers patrouillent
actuellement pour tenter de mettre la main sur les évadés, rapporte radiookapi. Net.
Selon les témoignages, c'est aux environs de 19h locales que ces prisonniers avaient commencé à chanter, sous prétexte de prier à voix haute. Pendant ce temps, ils
sciaient la grille d'entrée. Les deux policiers de garde ont été surpris de voir les prisonniers déjà dehors. En dépit de leur intervention les prisonniers se sont volatilisés dans la nature.
Dépourvus de matériel nécessaire, ils n'ont pas su les maîtriser.
Pour Médar Bakubi, procureur de la République, cette évasion est due à la négligence des policiers de garde. Il ajoute que parmi les évadés, il y a 4 prévenus et 4
condamnés, dont un à plus de 20 ans pour vols à mains armées. On retrouve aussi des condamnés pour viol et autres crimes majeurs. Le procureur redoute que ces derniers ne puissent de nouveau
semer la panique dans la ville. La police et autres services de sécurité ont déjà lancé les recherches.
La ville de Bandundu ne dispose toujours pas de prison. Les condamnés et autres prévenus s'entassent dans les cachots du parquet et de l'auditorat
militaire.
En province Orientale, 9 détenus se sont évadés vers 4 heures ce mardi matin de la prison d'Isiro, ville située à près de 500 kilomètres au nord est de Kisangani.
Selon le procureur de la République, François Bokota, ces récidivistes poursuivis pour violences sexuelles ont escaladé le mur pour quitter la prison. Celle-ci est en effet dépourvue de portes et
de toitures, La même source ajoute que, hormis son état de délabrement avancé, cette maison carcérale ne présente aucune garantie sécuritaire. Un seul policier et un militaire non armés assurent
la garde de cette prison.
LP/Ro