Créé le 16 -04-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 16 -04-2011 19h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
Pour qui sait comment les choses se passent à l’international, nul doute que les Nations-Unies ont décidé de prendre en charge le processus électoral avec le
colloque de la MONUSCO, organisé du 11 au 12 avril, sur une «Dynamique d’élections apaisées en RD-Congo». Les conclusions du colloque étaient encore en rédaction au siège de la CENI mais la
rédaction de «CONGONEWS» a réussi, tard dans la nuit, à s’en procurer une copie authentique. A la lecture des recommandations, il se dégage que la communauté internationale a décidé de mettre
Joseph Kabila devant ses responsabilités. Joseph Kabila à qui il est demandé d’organiser les élections dans le délai constitutionnel alors que tous savent désormais qu’il est presque impossible
que Daniel Ngoy Mulunda offre à la RD-Congo le nouveau Président élu avant le 6 décembre.
La question est de savoir quelle conclusion la communauté internationale entend tirer en cas de dépassement du délai constitutionnel. Deux hypothèses : ou Joseph
Kabila sera contraint de mettre en place un gouvernement d’union nationale ou les opposants jouent au pourrissement avec le calcul de régler la question en dehors des institutions. Dans l’un ou
l’autre cas, Etienne Tshisekedi paraissait comme l’homme qui allait jouer un rôle clé. En tout cas, le ballet diplomatique qui se déroule à sa résidence, rue Pétunias à Limete couronné avec la
visite de l’ambassadeur américain, Entwisle, le 12 avril, renforce cette thèse. Les opposants auront marqué un point à ce colloque avec cette recommandation qui suggère de «mettre en place un
mécanisme de protection spéciale en faveur des candidats pendant le processus électoral». Vital Kamerhe avait été le premier à défendre cette, idée et n’a eu de cesse de la ressasser chaque fois
que l’occasion lui en a été donnée en public. Le colloque s’est tenu au Cercle français, dans la commune de la Gombe. Il a réuni les représentants de la MONUSCO, les acteurs politiques de la
majorité comme de l’opposition, des personnalités de la société et le président de la CENI en compagnie de tout son bureau. La publication de ses conclusions est attendue le 16 avril.