Crée le 30-12-2011-12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 30-12-2011 13H35 AFRIQUE REDACTION PAR:OBSERVATEUR
Annoncée en deux vagues : d'abord ce week-end, ensuite pour début janvier 2012, l'arrivée de l'expertise internationale en appui technique au processus de
compilation des résultats des législatives 2011 semble hypothétique, du moins dans le délai ci-haut indiqué. C'est vraiment le cas de le dire s'il faut s'en tenir à la décision que vient de
prendre la Commission électorale indépendante (CENI) de lever la mesure de suspension de compilation des résultats au niveau des Centres locaux de compilation des résultats (CLCR).
Mercredi dernier, lors de la publication des résultats partiels de quelques bureaux de vote déjà compilés, le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda a annoncé la
poursuite du processus de compilation des résultats. Il n'est donc plus question de continuer à attendre l'arrivée des experts internationaux.
Pour le président de la CENI, cela risquerait encore de favoriser des cas de fraude au niveau de la gestion des colis envoyés par les CLCR (bulletins, P.V et
fiches des résultats) qui se trouvent déjà à Kinshasa.
Une autre raison avancée par Ngoy Mulunda pour justifier la levée de la mesure de suspension du processus de compilation se trouve être le caractère purement
technique de la mission internationale.
Cette dernière, a-t-il indiqué, va aider la CENI à assurer ce processus de compilation des résultats avec plus de transparence. Il n'est donc plus question
pour cette expertise internationale de certifier les résultats, a précisé Daniel Ngoy Mulunda.
Mais, la question que beaucoup d'observateurs se posent déjà après la levée de la mesure de suspension par la CENI, est celle de savoir quelle garantie de
crédibilité et de transparence accorder encore à ce processus de compilation des résultats sans la présence de ceux qui sont censés assurer cette crédibilité et cette transparence comme l'avait
d'ailleurs indiqué la CENI lorsqu'elle avait pris la mesure.
Cela, au regard de plusieurs cas d'irrégularités qui ont entaché les élections du 28 novembre 2011, ainsi que l'attestent des plaintes et des accusations de fraude
enregistrées auprès de beaucoup de candidats.
Lire en pages 10 et 11 la liste de quelques députés élus d'après les résultats partiels rendus publics mercredi et jeudi derniers par la CENI.
Freddy Longangu