Crée le 03-01-2012- 12h55 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 03-02-2012 12H55 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV
Quatre personnes dont un magistrat non autrement identifié ont été tuées à Kinshasa dans la nuit du dimanche 1er et lundi 2
janvier. Le tout Kinshasa en parle.
Kinshasa. Correspondance particulière. Les faits se sont passés aux environs de 4 heures du matin sur le boulevard du 30 juin à un jet de pierres
de l’agence de voyage de South African Airways (SAA). Le boulevard du 30 juin transformé en «autoroute urbaine» - dans le cadre des «Cinq chantiers du chef de l’Etat» - est devenu, par
l’inconscience de certains conducteurs, l’artère la plus dangereuse de la capitale congolaise. Il ne se passe pas une semaine sans que l’on y déplore un accident mortel. Les victimes sont
généralement des piétons.
La vitesse excessive et le non-respect des règles élémentaires du code de la route en seraient la cause. Selon un témoin, un véhicule 4x4 de marque «Infinity »
(Nissan), roulant à vive allure, a heurté violemment trois personnes qui attendaient un moyen de transport près de l’agence de voyage précitée. L’engin est allé terminer sa course en percutant
une voiture taxi (voir photo) dans laquelle se trouvait un magistrat. Bilan : Quatre tués.
Lundi 2 janvier, cette nouvelle tragique était au centre de toutes les conversations à Kin. Et pour cause, le conducteur du 4x4 a tout simplement pris la fuite
après le sinistre. Un délit de fuite qui a choqué. «Le conducteur était protégé par quatre gardes du corps», précise un témoin. Après vérification, il s’agirait d’un certain «Yan» qui serait le
fils du président de l’Assemblée nationale congolaise, Evariste Boshab.
A Kinshasa, des observateurs craignent que ce «fils de…» jouisse de la mansuétude d’une justice congolaise réputée complaisante vis-à-vis des "puissants" et sans
pitié à l’encontre des "misérables". "Bien qu’involontaire, il s’agit d’un cas d’homicide, commentait lundi un juriste. Le conducteur devrait assumer sa responsabilité civile devant les
juridictions compétentes".
JP Mudiayi