|
Le 28 novembre 2011, la RDC avait assisté à une fraude électorale au lieu d’une élection démocratique. A l’usine sud-africaine , les bulletins de vote étaient imprimés et cochés en faveur de Joseph Kabila. Plusieurs bulletins dispatchés au Kasaï, à Kinshasa, etc. n’avaient pas la case et la photo du Candidat Etienne Tshisekedi, l’opposant de taille qui selon les observateurs catholiques avait remporté le scrutin malgré tout.
Ce fait prouve que l’usine sud-africaine avait été mise en contribution dans la conception de la fraude électorale. Deux jours après la fin des opérations de vote, deux cargaisons de bulletins supplémentaires en provenance de l’Afrique du Sud avaient été dispatchées à Lubumbashi et à Kinshasa. Les observateurs pensent que ces deux cargaisons avaient servi au montage des résultats frauduleux en faveur de la Majorité au Pouvoir.
Si en milieu urbain, les acteurs de la majorité impliqués dans cette fraude électorale du siècle avaient été en 50% mis hors d’état de tricher par la vaillante population, cela n’était pas le cas en campagne où militaires et policiers faisaient œuvre d’agents électoraux. En plusieurs endroits, c’est le commandant militaire du coin ( i.e. Beni-Lubero) qui décidait quel Candidat député de la majorité pouvait participer au transport des bulletins de vote vers les centres de vote.
C'est ainsi que plusieurs candidats de la majorité avaient été surpris avec des rames des bulletins de vote déjà cochés à leurs noms. Avec l’aide de la police ou de l’armée, ces candidats députés nationaux de la majorité parvenaient à introduire leurs bulletins de vote dans les urnes, très souvent pendant la nuit. De fois, les militaires ou les policiers, intimidaient les observateurs de l’opposition et fermaient le centre de vote sans aucun motif pendant plusieurs heures pour favoriser le bourrage des urnes. La promotion des militaires et des policiers impliqués dans la fraude électorale du 28 novembre 2011 est perçue comme signe de reconnaissance de la Majorité pour le travail rendu.
Plusieurs observateurs demandent l’annulation pure et simple du scrutin du 28 novembre 2011, et avant l’organisation d’un scrutin transparent et apaisé, les acteurs suivants devraient être arrêtés et traduits en justice nationale et internationale : - Les membres du bureau de la CENI au niveau national et provincial, - L’imprimeur Sud-Africain des bulletins de vote, - Les candidats de la majorité pris la main dans le sac ainsi que leurs complices civils, - Les présidents des centres de vote et leurs membres, - Les commandants militaires et de la police qui ont joué dans plusieurs endroits le rôle de la CENI - Etc. |
