Crée le 10-01-2012- 14h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 10-01-2012 14H10 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV
Mardi 10 janvier- Six personnes présumées avoir agressé Léon Kengo wa Dondo, le président du sénat congolais, ont été interpellées mardi à Paris et en région parisienne par la police, indique la télévision française-LCI.
‘‘Ces individus proches d’un mouvement d’opposition congolais, sont suspectés d’avoir participé à l’agression de Léon Kengo wa Dondo le 31 décembre à Paris en France’’, a précisé la chaine.
Le président du sénat de la Rd-Congo, Léon Kengo wa Dondo, avait pardonné ses agresseurs mais le secrétaire exécutif de son parti-Union des Forces de Changement, le professeur Michel Bongongo a rappelé que le pardon n’empêchait pas aux autorités judicaires françaises à poursuivre l’enquête et punir les auteurs de cet acte odieux. ‘‘L’agression a été commise dans un territoire donné où l’ordre public est protégé. Cela ne dispense pas la justice française de poursuivre les agresseurs du président Kengo’’, avait dit Michel Bongongo. Toujours selon les informations de LCI, les six personnes interpellées projetaient plusieurs actions violentes dont les enlèvements contre les dignitaires du régime de Kinshasa. Elles ont été placées en détention, ajoute la même source. Léon Kengo wa Dondo, 76 ans, classé quatrième à la présidentielle de 2011 par la commission électorale nationale indépendante a toujours prôné le dialogue entre acteurs politiques. La direction de son parti a réaffirmé ‘‘sa volonté inébranlable, malgré cet incident, de poursuivre la campagne de sensibilisation pour l’instauration d’un dialogue vrai et fructueux au sein de la classe politique congolaise, en vue de créer un climat favorable pour le bien-être de nos populations. De son côté, le gouvernement congolais avait adressé une note de protestation aux autorités françaises pour les cas d’agressions répétées des officiels congolais lors de leur passage en France. En réaction, le ministère français des affaires étrangères avait assuré qu’une enquête était en cours pour déterminer les circonstances de cette agression même si pour le cas Kengo, aucune autorité française n’était pas informée. L’acte d’agression du président du sénat avait été prémédité, selon son parti, qui confirme que ses agresseurs étaient munis des caméras et ont pris soin de filmer toute la scène.