Cette plate-forme de l’opposition politique congolaise réagissait à la dernière déclaration des évêques sur le processus électoral en RDC au cours d’un point de
presse au restaurant Green Garden le samedi 14 janvier par la bouche de son président, Eugène Diomi Ndongala. Devant le chevalier de la plume, Diomi a réaffirmé son indéfectible attachement et de
sa famille politique à l’église catholique et du cardinal Monsengwo pour faire triompher par des moyens démocratiques et pacifiques la vérité des urnes.
Prenant acte de la prise de position de la CENCO qui a dénoncé la tricherie planifiée aux élections du 28 novembre dans le but de voler la victoire du peuple
congolais, Diomi estimé au nom de ses camarades de l’Union sacrée pour l’alternance que la vérité des urnes passe inéluctablement par la proclamation de Tshisekedi président élu de la
RDC.
Il a joint sa voix à celle des évêques qui ont jugé la fraude dans la compilation des résultats des scrutins inacceptables et honteux pour le pays. Le président de
la Démocratie Chrétienne a invité la population congolaise à méditer jour et nuit ce message pour ne pas tomber dans le désespoir.
Diomi a également lancé un appel patriotique aux fidèles de toutes les confessions religieuses sans exception à se ranger derrière le cardinal Monsengwo dans sa
démarche de restaurer la légitimité et la légalité en RDC.
Cet acteur politique de l’opposition s’est dit convaincu que toute église ou religion digne doit avant tout défendre la vérité et la justice.
Le précité a invité les militants de son parti ainsi que ceux de toutes les forces acquis au changement à participer à la formation civique dans les paroisses de
Kinshasa tel qu’annoncer à Saint joseph.
Diomi a demandé aux acteurs politiques de la majorité présidentielle à respecter la volonté populaire pour une véritable réconciliation nationale qui exige
préalablement la justice et la vérité.
Il a sollicité l’implication ferme de la communauté internationale pour la vérité des urnes et soutenir le peuple congolais qui aspire au changement après 5 ans
d’une gestion calamiteuse du pays par la majorité présidentielle.
Le président de l’Union pour l’alternance plaide pour que la cour pénale internationale diligente les enquêtes sur les crimes commis en RDC avant, pendant et après
les élections afin de sanctionner tous les coupables.
Eric WEMBAKUNGU