Crée le 19-01-2012- 15h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 19-01-2012 15H14 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
La publication provisoire des résultats des législatives a une nouvelle fois été reportée. Mais, contrairement au premier report, la Ceni n’a pas donné cette fois
une échéance fixe. La publication est renvoyée à une date ultérieure. Sans doute à une date comprise entre aujourd’hui et le 26 janvier, date de la publication des résultats de la ville de
Kinshasa. Cette conviction reste basée sur le fait que la Ceni a affirmé que la date du 26 janvier est maintenue.
Il faut reconnaître qu’une forte pression s’exerce en ce moment sur le bureau de la Ceni. Toute la classe politique congolaise et la communauté internationale
attendent et exigent que la proclamation des résultats des législatives apporte l’apaisement tant souhaité sur la scène politique nationale.
Pour ce faire, il est impérieux que les résultats à proclamer se rapprochent le plus possible de la volonté exprimée par le souverain primaire le 28 novembre
2011.
Lors de sa première rencontre officielle avec la presse nationale et internationale, à l’occasion du nouvel an, le vice-Premier ministre belge et ministre des
Affaires étrangères, Didier Reynders, a donné la position de Bruxelles sur cette question très sensible.
Pour éteindre définitivement le feu qui couve au pays, la Belgique demande qu’une nouvelle Assemblée, dans les meilleures conditions de compilation des résultats
des législatives “, soit installée à Kinshasa. Ceci permettra, insiste l’homme d’Etat belge de rassembler des acteurs au Congo et de garantir l’apaisement politique.
La balle est donc dans le camp de la Ceni qui doit comprendre à quel point pèsent les législatives pour la suite du destin congolais. Serait-ce face à cette
pressante interpellation que Ngoy Mulunda et ses troupes ont préféré renvoyer à un peu plus tard la publication tant attendue d’hier ? Si telle a été leur motivation, on peut dire que le pays
s’engage sur la bonne voie.
Surtout au regard du départ inattendu et fort controversé des experts internationaux.
Plein la vue
Sur un autre registre tout aussi sensible que celui des législatives, le vice-Premier ministre belge a explicité la position de la Belgique par rapport à la
réélection de Joseph Kabila.
Cette position, clairement exposée par le premier ministre Elio Di Rupo, a fait l’objet de plusieurs attaques croisées contre Bruxelles. Même l’opposition belge
s’est mêlée à la fronde, accusant le premier ministre Elio d’avoir redonné le souffle qui manquait à Kabila.
Depuis que Di Rupo s’est exprimé, la Belgique se trouve indexée comme l’ennemie du peuple congolais dans les milieux de l’opposition congolaise.
Didier Reynders a défendu la position de son gouvernement comme suit : « Aucune structure composée d’observateurs internationaux n’a remis en cause jusqu’à présent,
le classement des candidats à la présidentielle congolaise ». Il poursuit en précisant qu’il « y avait de nombreuses irrégularités, mais elles ne peuvent pas changer le résultats de l’élection
présidentielle du 28 novembre dernier ».
Il s’ensuit que la Belgique ne voit pas ce qui J’empêche de poursuivre sa coopération avec la Rdc. Aucun élément objectif ne permet d’envisager ne serait-ce que le
gel des relations bilatérales Bruxelles-Kinshasa.