Crée le 19-01-2012- 18h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 19-01-2012 21H30 AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
Tableau archive
La publication des résultats provisoires de l’élection législative prévue hier mercredi 18 janvier 2012 pour l’ensemble des provinces du pays, à l’exception de la
ville province de Kinshasa, a été reportée à une date ultérieure. Les raisons de ce nouveau report n’ont pas été données. Mais seulement, les sources proches du bureau de la CENI (Commission
électorale nationale indépendante)
ont indiqué que le président de cette institution chargée de l’organisation des élections, pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a été rappelé à d’autres urgences au niveau
de la haute hiérarchie du pays. En l’absence du numéro un de la CENI, les autres membres du bureau ne pouvaient donc pas publier ces résultats tant attendus de la législative du 28 novembre
dernier.
Le bureau de la CENI avait pourtant pris l’engagement, dans son dernier communiqué livré au public le 13 janvier 2012, de publier les résultats de 10 provinces hier
mercredi 18 janvier pour, ensuite annoncer ceux de la capitale Kinshasa quelques jours plus tard, soit le 26 janvier 2012. Les résultats de la législative publiés jusque-là par la CENI sont
partiels. Certaines grandes villes du pays comme Lubumbashi et Mbuji-Mayi attendent toujours livrer leur secret des urnes. Même si certains CLCR (Centres locaux de compilation des résultats) ont
affiché leurs résultats de cette élection législative.
Beaucoup sont ceux qui ont soutenu, pour l’heure, que le départ inattendu des experts internationaux, qui n’ont pas fait le travail qu’ils devaient réaliser, a été
à la base de ce nouveau report de la publication des résultats provisoires de cette législative. Une certaine presse a même relevé qu’ils ont rencontré énormément de difficultés pour accéder aux
données qu’ils exigeaient du côté de la CÈNI afin de réaliser le travail de fiabilisation et de validation du processus électoral. Suite à ce langage de sourd entre la CENI et ces experts, ces
derniers, américains et britanniques, ont préféré rentrer chez-eux et faire le rapport à leur hiérarchie.
Un autre problème est que, la coordination de missions d’observation nationale a: dans un point de presse tenu le week-end dernier, exigé l’annulation de l’élection
législative pour nombreux cas de fraude. La CENI se trouve, à l’heure actuelle, dans une situation très difficile quand on sait que beaucoup de candidats qui ont participé à cette compétition
pour la prochaine Assemblée nationale dénoncent déjà des cas de fraude. Cela vient s’ajouter à la déclaration de ces missions d’observation nationale d’annulation de la législative et la position
des experts internationaux non favorables à la CENI. L’avenir nous réserve beaucoup de surprises.