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Une alliance secrète aurait influencé les votes du tricheur Joseph KABILA

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Crée20 le -01-2012- 12h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le  vendredi 20-01-2012    12H30   AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV

 

Selon un récent rapport de l’ONU, des groupes armés ont tentés d’influencer les résultats des élections présidentielles et législatives à l’est de la République Démocratique du Congo, avec le soutien de Kinshasa.

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Mélanie Gouby, Kinshasa

Ce n’était un secret pour personne, mais un rapport du groupe des experts de l’ONU dénonce publiquement l’alliance formée par Kinshasa avec l’ancien CNDP, le groupe armé de Bosco Ntaganda, lui-même recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre.

Soi-disant intégré dans l’armée congolaise depuis la fin 2009, l’ex-CNDP est un puissant groupe armé Tutsi, proche du Rwanda, qui a semé la terreur au Nord-Kivu entre 2004 et 2009.


"The Terminator"

En 2009, Bosco "The Terminator" Ntaganda a passé un accord secret avec Kigali et Kinshasa pour trahir Laurent Nkunda dont il était le bras droit et le livrer aux autorités rwandaises.

En échange de sa coopération, Ntaganda a reçu le poste de général dans les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), l’armée congolaise.


Une position dont il a largement abusé.

"Toutes les prises de décisions dans l’armée au Nord Kivu passent par lui, rien ne peut se faire sans l’accord de Bosco", explique une source au sein du groupe des experts de l’ONU.

"Le déploiement des troupes est décidé en fonction de ses intérêts économiques personnels, notamment les mines, et depuis septembre il est déterminé par les élections".


Campagne d'intimidation

Le CNDP se serait livré à une vaste campagne d’intimidation de la population au Nord Kivu pour influencer les votes en faveur de Joseph Kabila, le président sortant qui a été réélu en décembre lors d’élections présidentielles.

Ce soutien aurait été obtenu en contrepartie de privilèges accordés par Kabila au CNDP, tel que la promotion de certains officiers CNDP à des rangs plus élevés au sein de l’armée.


Les allégations faites par l’ONU dans son rapport viennent s’ajouter aux doutes émis par les observateurs internationaux quant à la légitimité des résultats des élections présidentielles.

La réélection de Joseph Kabila est jusqu’à présent contestée par l’opposition qui estime qu’Etienne Tshisekedi est le président légitime de la RDC.

Malgré la mise en garde de nombreux observateurs, peu d’incidents violents avaient été enregistrés à la suite de la proclamation des résultats et ceux-ci avaient été principalement concentrés à Kinshasa.

 

Groupes armés

Mais le rapport vient souligner les tensions qui persistent entre groupes armés dans les Kivus.

Outre le CNDP, d’autres anciens groupes rebelles ont été intégrés dans l’armée congolaise et ceux-ci ne regardent pas d’un bon œil l’alliance entre l’ex-CNDP, contre lequel ils se sont battus, et Kinshasa.

Outrés, un certain nombre d’officiers FARDC ont déserté l’armée congolaise et se sont ralliés à des groupes armés aux sentiments anti-CNDP et anti-Kabila.

Ces groupes ont soutenus leurs propres candidats présidentiels et surtout parlementaires durant les élections, en recourant eux aussi à la fraude et à l’intimidation.


Enjeux locaux

"Le danger maintenant c’est que l’annonce des résultats des élections législatives attise les tensions. Plus que les élections présidentielles, dont le résultat a surtout un impact à Kinshasa, à plusieurs milliers de kilomètres du Nord et Sud Kivu, les élections législatives présentent des enjeux évidents localement ", explique Gautier Muhindo, de l’institut de recherche CREDHO à Goma.


Pour l’instant 20 des 25 sièges du Nord Kivu ont été attribués à la majorité de Joseph Kabila, un chiffre qui a suscité les protestations de la société civile et de l’opposition.

L’annonce officielle des résultats législatifs a cependant été repoussée de deux semaines par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) vendredi 13 janvier et l’est continue de retenir son souffle.


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