Crée le 21-01-2012- 00h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 21-01-2012 12H11 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POPULAIRE
Décidément, ça sent le roussi à la direction provinciale de la DGDA) Bas-Congo. Et pour cause ? Le rebondissement de la puante affaire de licenciement abusif de
quarante-sept (47) agents qui ont oeuvré au port maritime de Borna en qualité des temporaire pendant trois ans.
L'on se souviendra, conformément aux voeux émis par le Président de la République, que les entreprises financières génératrices des recettes de l'Etat sont
contraintes de doubler des efforts pour maximiser les recettes, Cependant, il s'est fait qu'en 2006, suite au désengorgement du port maritime de Boma, les responsables de la direction provinciale
de la DGDA (Ofida, à l'époque) basée dans la ville de Borna avaient jugé opportun de recourir à une main-d'oeuvre expresse afin de faire face à ce défi. C'est ainsi qu'on avait engagé
quarante-sept (47) agents temporaires.
Subsidiairement à cet engagement, ces derniers, non seulement qu'ils avaient oeuvré durant trois ans d'affilée, mais en plus, ils avaient été licenciés sans
autre forme de procès. De ce fait, ces pères de familles se retrouvent dans la rue pendant que leurs droits sont spoliés et les dirigeants de la DGDA/Bas-Congo s'en moquent éperdument. Hum Pis
est encore, pendant que ces malheureux temporaires du port de Borna peinent et usent leurs savates dans les artères de la place, leurs collègues dans d'autres provinces ne sont pas inquiétés. Il
sied de rappeler qu'après leur licenciement, ces agents n'ont pas baissé pavillon. Ils ont immédiatement, espérant rentrer dans leurs droits, sollicité l'intervention de Leurs Excellences Matata
Ponyo et Emmanuel-Janvier Luzolo Bambi, respectivement ministres des Finances et de la Justice et Garde des Sceaux. Tous ces efforts se sont avérés vains jusqu'à ce jour. C'est dire que cette
pouacre situation dans laquelle se trouvent, malgré eux, ces quarante-sept compatriotes congolais, les dirigeants provinciaux de cette régie financière précitée se la coulent douce à Borna et
n'ont aucun souci du patriotisme tant et si bien qu'ils sont assis sur une mine d'or. Faut-il signaler qu'à l'époque où Gabriel Mwepu était directeur provinciale de l'OFIDA/Boma, ces agents
avaient reçu la promesse ferme, et cela au cours .d'une séance de travail que présidait le DG Deo Rugwiza, qu'ils seraient engagés. C'est plutôt leur licenciement abusif qui interviendra trois
ans après. Les rapaces, sans vergogne, ne se soucient de rien et font souffrir le personnel mis sous leur gestion. Chose curieuse, au mois de septembre dernier, pendant que cette masse des
licenciés abusifs susmentionnés n'a plus droit d'accéder à la concession du port de Borna. En plu, ces 47 temporaires réduits méchamment au chômage, font maintenant l'objet d'un communiqué
affiche et signé par le directeur provincial de la DGDA/Bas-Congo et référencié DP-BC/9640/2011 par lequel cette direction provinciale lance un appel d'offre relatif à la recherche d'engagement
des nouvelles unités notamment dans les services administratifs et médicaux. Voilà une preuve de plus qui démontre comment certains vautours des entreprises publiques ne se gênent pas dans la
dissipation d'argent de l'Etat congolais. Pourquoi chercher à engager des nouvelles unités, alors que parmi lés quarante-sept agents licenciés abusivement l'on retrouve des compétences
administratives et médicales dont on a besoin. La direction provinciale de la DGDA!Boma ferait mieux de sélectionner parmi ces agents qui y ont déjà travaillé pendant trois ans que de se laisser
exposée à la condamnation de payer de grosses d'argent pour dédommager ces Congolais dont elle est en train de bafouer les droits les plus légitimes.
Gabriel Mwepu qui est aujourd'hui DGA de la DGDA, n'est pas sans ignorer ce dossier qu'il a géré du temps où il fut directeur provincial de cette même entreprise
dans le Bas-Congo. Pourquoi ne veut-il pas intervenir afin de trouver une bonne solution notamment en mécanisant ces quarante-sept licenciés abusifs? Pourquoi fait-il preuve d'une si mauvaise foi
contre ses propres frères congolais, victimes d'une injustice manifeste... De toutes les façons, croyons-nous, pour sauver cette entreprise publique, il y a lieu de réhabiliter dans leurs droits
ces 47 licenciés, à la place de chercher à engager des nouvelles unités. Car, entre deux maux, il faut choisir e moindre, dit-on.
Nous pouvons, en effet, croire que le ministre des Finances et celui de la Justice et Garde des Sceaux, si pas le Premier Ministre, lui-même, devront, dans la
mesure du possible, puisqu'ils seraient déjà saisis de ce dossier, intervenir afin d'éviter des conséquences néfastes qui pourraient découler de cette affaire et qui obligeraient à ladite
entreprise de l'Etat de puiser dans le Trésor de fortes sommes d'argent pour dédommager ces agents mis arbitrairement au chômage. A bon entendeur, salut
Naomie NZUNZI