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Quid de la contribution des entreprises à l'amélioration de la vie sociale de la population ?

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Crée le 25-01-2012-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 25-01-2012 - 11H00 AFRIQUE REDACTION PAR : OBSERVATEUR

 



* Le cas de la SNEL, REGIDESO, SONAS, ex RVM … La République démocratique du Congo détient un nombre considérable d'entreprises commerciales au regard de la panoplie d'activités économiques y existantes. Pour garantir une gestion rationnelle et atteindre ainsi les objectifs lui assignés par l'Etat propriétaire, chaque entreprise est régie par des textes en fonction du secteur économique et de l'objet social de celle-ci.

L'observance des normes édictées dans le cadre de la gestion des entreprises publiques devra, à coup sûr, contribuer à l'amélioration sans cesse de la vie sociale de la population d'une part, et à la reconstruction du pays, d'autre part. Nous pouvons citer le cas de l'entreprise SNEL qui a pour mission, la fourniture de l'énergie électrique à la population, à l'industrie congolaise et aux pays avoisinants ; de la REGIDESO qui a comme mission d'adduction d'eau pour les congolais ; de la SONAS dont la mission dévolue est de réparer les dommages subis par les victimes assurées, l'assurance étant également un facteur de production lorsqu'elle assure l'industrie ; de l'ex RVM qui a pour mission de rendre navigable par le dragage, la voie fluviale…

Ainsi, il convient de connaitre l'apport réel de ces entreprises sur le plan socio-économique en RDC. Toutefois, l'on se doit de relever qu'il y a des causes exogènes et endogènes qui ne favorisent pas l'émergence de ces entreprises. Les causes exogènes sont notamment celles qui dépendent de l'Etat propriétaire tandis que les causes endogènes relèvent directement des mandataires publics.

Sur base des investigations du terrain, il y a lieu de stigmatiser quelques causes de résultats financiers négatifs résultant de la gestion au quotidien de ces entreprises. Sur le plan de la gestion et des structures, il faut noter la non fixation du capital dans la plupart des entreprises ou sa sous-estimation ; l'absence d'une politique de gestion des mandataires publics avec comme corollaire, l'impunité des gestionnaires malhonnête et le découragement de bons gestionnaires ; le bradage du patrimoine des entreprises " gratifiées " aux membres des réseaux politiques ou des familles.

Sur le plan financier et des règles de bonne gouvernance, la confusion dans certaines entreprises publiques des missions commerciales avec les missions d'intérêt public et le prélèvement intempestif par le pouvoir public et les mandataires ne favorisent pas l'émergence de celles-ci. De manière pragmatique, il y a lieu de stigmatiser le cas de l'utilisation de fonds par le pouvoir public, pour d'autres fins, les recettes ayant trait aux factures de l'énergie électrique fournie à l'extérieur du pays, pourtant, celles-ci devraient en principe servir à l'entretien ou à l'achat de l'outil de production. Cela éviterait, à coup sûr, le délestage dont on déplore à ce jour d'une part, et d'autre part, ces recettes pouvaient bien permettre à la société de couvrir d'autres espaces non électrifiés en RDC.

S'agissant de la SONAS, il y a lieu de noter que les primes d'assurances encaissées par cette entreprise technico-commerciale ne lui appartiennent pas en propre. Ces primes reviennent fondamentalement de plein droit aux membres de la grande mutualité qui sont les assurés, et donc, elles doivent être gérées conformément à l'observance des textes y relatifs qui tiennent compte de la philosophie sur la localisation du risque et de l'assurance de proximité tels que prônée par l'entreprise.

Malheureusement, la Direction générale ne respecte pas le texte sur la gestion rationnelle des entités décentralisées pour la simple et bonne raison qu'elle s'accapare de toutes les grosses recettes réalisées, tous les comptes bancaires étant gérés par celle-ci en dehors des transferts règlementaires en faveur du siège sans pour autant tenir compte des priorités de ces entités qui sont inhérentes à l'objet social de l'entreprise. Ainsi, cette situation ne permet plus auxdites entités d'honorer leurs engagements vis-à-vis des assurés, c'est-à-dire, payer à temps et conséquemment les sinistres ainsi que le salaire des agents qui ne cessent de se battre pour renflouer les caisses de l'entreprise.

Et pourtant, la SONAS devait être gérée avec beaucoup de prudence du fait qu'elle a une particularité qui consiste à la réparation des dommages dont le coût n'est pas connu avant le sinistre. Cette situation est pareille dans la plupart des entreprises publiques à travers la province du Bas-Congo. Tout ce décor, à proprement parlé, ne peut nullement permettre une gestion performante, compétitive et soucieuse des intérêts de l'Etat voire ceux de la population congolaise. Au Bas-Congo, une certaine opinion soutient qu'il existe bel et bien des mandataires véreux qui ne cessent d'appauvrir la population congolaise. Ceux-ci méritent bien d'être dénoncés.

Charles Nguvulu


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