Crée le 25-01-2012-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET
INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 25-01-2012 - 14H55 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
Un séminaire de formation a été organisé hier lundi au Centre des handicapés par CA et associés consulting au profit des agents de la Société Commerciale des
Transports et Ports (SCPT), ex Onatra. Intervenant à cette occasion, l’inspecteur Générai des Finances, Miyakudi Mayiza a souligné l’importance de cette formation pour les travailleurs oeuvrant
au sein de cette firme étant donné l’implication directe de la SCTP dans le prélèvement de cette taxe.
Le séminaire devrait dès lors permettre aux agents et cadres de la SCTP de maîtriser les notion de bases sur la TVA, telles les matières assujetties à cette taxe.
Compte tenu des implications de cette taxe sur le marché de consommation, un accent particulier a porté sur les inconvénients de la TVA.
La taxe appelée TVA est sélective. Elle ne s’appliqué que sur une catégorie bien déterminée de produits. C’est autant dire que certains produits pharmaceutiques et
même le carburant, bénéficient d’une exonération. Le taux de la TVA appliqué sur les exportations est de O%. Ce qui rend compétitif les produits du pays sur le marché international. En outre, le
mécanisme de remboursement en faveur des touristes et acheteurs étrangers qui emportent hors du pays les produits achetés pourrait favoriser également la promotion de nos produits à l’étranger.
La possibilité pour les opérateurs économiques d’obtenir le remboursement de la TVA déductible supportée au cours d’un mois encourage également les activités d’exports.
Si le gouvernement pense que l’heure est venue d’injecter cette taxe sur la valeur ajoutée, force est de constater que celle-ci comporte aussi des
inconvénients.
A l’instar de l’impôt sur le chiffre d’affaire (ICA), la TVA, bien que cumulative, est en définitive supportée par le consommateur final des produits et non par des
intermédiaires entre lui et le produit.
La TVA est considérée comme un impôt socialement injuste où les faibles revenus sont totalement imposés parce qu’étant consommés qu’à concurrence de la partie de
revenu effectivement consommée, la partie épargnée ayant échappé à cette taxe.
La TVA ne tient pas compte du statut social ou fiscal de celui qui réalise l’opération imposable. La consommation d’eau et d’électricité est imposée au même taux de
16%, qu’il s’agisse des consommations des ménages ou des entreprises. La possibilité de déduction de la TVA n’est accordée qu’aux assujettis. Ce qui crée une distorsion dans la concurrence entre
les petits producteurs généralement non assujettis et les gros producteurs d’un même produit, ces derniers n’incorporant pas la TVA dans les prix de revient de leurs produits vendus. Les petits
producteurs ne pourront donc pas récupérer la TVA supportée en amont lors des achats.
En définitive, l’utilisation d’un taux unique d’imposition n’est pas de nature à encourager l’es activités d’un secteur donné, agricole par exemple, par rapport à
un autre secteur, industriel ou de commerce, par exemple.