Crée le 25-01-2012-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 25-01-2012 - 14H55 AFRIQUE REDACTION PAR :LA  TEMPETE DES  TROPIQUES

La Ligue nationale pour le droit de l’Homme (Linapedho) a accusé, lundi 23 janvier, les militaires des FARDC d’ériger une barrière à l’entrée du village Wakipindi, située à près de 25 km du barrage de Nseke à Nzilo à Kolwezi, pour traquer les passagers. Cette ONG basée à Kolwezi a dénoncé le cas de Banza Munda, un jeune homme d’une trentaine d’années, qui a copieusement été tabassé par ces mêmes militaires.
Joint au téléphone, la victime a confirmé les faits et indiqué que ces hommes en armes l’auraient frappé, dénudé et confisqué ses habits, dimanche 22 janvier.
Selon des sources concordantes, cette barrière n’est pas connue des autorités politico-militaires, ni administratives. Elle a été érigée sur la route parallèle à la Nationale numéro 1 laquelle se trouve dans un état de délabrement avancé.
A ce niveau, cinq à six militaires des FARDC montent la garde. La Linapedho, qui a dénoncé l’érection de la barrière, a indiqué que plusieurs passagers se plaignent de cas des tracasseries dont ils sont victimes.
Depuis un an, cette route connaît une augmentation de trafic commercial à vélo vers Luena, Butumba et Mitwaba.
Radio Okapi a tenté en vain de joindre les autorités militaires ou politico-administratives de Kolwezi.
Toute fois, le chef de village Wakipindi, qui a confirmé les faits, s’est indigné de l’érection de cette barrière. Il a invité les autorités de la ville de Kolwezi à prendre des mesures nécessaires.