Crée le 25-01-2012-11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 25-01-2012 - 22H55 AFRIQUE REDACTION PAR :LE BAROMETRE

Nombre d’entre eux réalisent déjà l’ampleur de tourments de leur vie après les faramineux émoluments et autres avantages qui meublaient leur séjour passé au Palais du peuple à l’abri de besoins. Le vote-sanction promis par les congolais aux élus des années 2006 qui les auront déçus sur toute la ligne avait eu lieu le 28 novembre 2011.
A ce jour, au moins ¾ e résultats de ce vote décisif sont connus par l’ensemble de la nation qui n’est pas dupe et démontrent en suffisance que beaucoup de députés nationaux qui n’avaient pas honoré leurs engagements vis-à-vis de leurs électeurs d’hier n’ont pas été réélus (cfr les PV authentiques signés par les propres témoins de ces candidats malheureux) !

Cela revient à dire que la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale sera faite des hommes et des femmes dont le profil apparaît aux yeux de la majorité de citoyens comme celui des personnes intègres et dévoués capables de travailler de manière à créer une situation générale favorable à la réalisation du bien-être individuel et collectif dans le pays.
Des informations qui inondent actuellement notre rédaction attestent que les candidats malheureux de l’élection législative du 28 novembre dernier sont actuellement aux abois. Nombre d’entre ces derniers réalisent déjà l’ampleur de tourments de leur vie après les faramineux émoluments et autres avantages qui avaient meublé leur séjour de cinq ans passés au Palais du Peuple à l’abri de besoins!
Le bouc-émissaire : Boshab
Incroyable mais vrai, tous les candidats malheureux de cette législature du 28 novembre ont déjà désigné le responsable de leur déconfiture électorale. Il s’agit selon eux, le Président sortant de l’assemblée nationale Evariste Boshab !
Or, la campagne électorale lancée par la CENI peu avant la fin du mois d’octobre était libre. Le candidat Boshab est allé battre campagne dans son terroir à Mweka et a convaincu les siens qui l’ont ma3sivement élu. Qu’est ce qui pouvait empêcher d’autres candidats de faire de même chez-eux? Le candidat Boshab était-il doué de l’ubiquité pour mener sa campagne électorale à Mweka et des contre-campagnes dans plusieurs coins du pays en défaveur des candidats malheureux qui le tiennent injustement aujourd’hui pour responsable de leur fiasco dans leurs fiefs électoraux respectifs?
Ceux qui ont travaillé avec ce cadre émérite du PPRD rapportent que ce dernier est incapable de faire du mal consciemment à autrui. A l’assemblée nationale il vient d’être côté “Elite “ pour avoir réussi à améliorer les conditions de vie et de travail des élus nationaux.
A ce propos, il y a lieu de rappeler qu’avant son avènement à la chambre basse du parlement, les émoluments de députés, y compris “les invisibles étaient inférieurs à cinq mille dollars américains. Grâce à son action auprès des instances supérieures du pays, l’homme a pu obtenir d’amener ces émoluments et invisibles à plus ou moins dix milles dollars américaines.
Diminution de train de vie
S’agissant de la diminution des émoluments accordés aux députés nationaux relatifs à leur train de vie, l’initiative n’est nullement à attribuer à Evariste Boshab, toute la partition ayant été orchestrée respectivement au niveau d’autres institutions du pays compétentes en la matière, après qu’il ait été constaté le développement d’une certaine tendance à dépenser démesurément les derniers publics.
En ce qui concerne la situation de la créance née de l’achat de jeeps à l’assemblée nationale, il y a lieu de signaler selon une source proche du dossier qu’il ne s’agit là que d’un secret de polichinelle.
En effet, tout le monde sait déjà que ces jeeps une fois acquises, les députés nationaux avaient conclu un accord avec le concessionnaire hypothéquant leurs indemnité9 de sortie en vue d’apurer ce qu’ils lui devaient.
A ce problème est venu se greffer celui de députés nationaux qui avaient décliné l’offre d’achat à crédit en dernière minute alors que ledit concessionnaire avait déjà payé 28 000 Usd pour chaque jeep commandée au nom de chacun d’entre eux ajoute la même source qui requiert l’anonymat.
Refusant d’être le grand perdant de ce marché, le concessionnaire a déclaré qu’il ne pourrait reprendre les jeeps en question que contre paiement de 20.000 Usd cash par chacun de députés réfractaires.

S’agissant des allégations de députés sortants qui crient à tout bout de champ que les sénateurs sont plus avantagés qu’eux ces derniers mois, des personnalités bien introduites dans lés milieux de décisions de la chambre haute du parlement attestent que le président de celle-ci avait tout le temps recouru à des découverts bancaires pour faire face à certains problèmes de son ressort. On pense généralement qu’aussi longtemps que son mandat continuera encore à courir, ce dernier ne manquera pas de recourir à la même facilité pour résoudre certains problèmes spécifiques qui se posent à son niveau, quitte à tout rembourser dès le versement des enveloppes budgétaires par l’autorité financière concernée.
Dans la foulée, l’on nous renseigne que, contrairement à tout ce qui se raconte, l’enveloppe mensuelle de fonctionnement de la chambre basse du parlement est évaluée à plus au moins deux millions huit cents milles dollars américains, selon un député indépendant. Cette cagnotte, ajoute-t-on, couvre un certain nombre de besoins liés aux soins médicaux, aux frais de mission ainsi qu’à l’achat des fournitures de bureau. C’est un démenti cinglant contre ceux qui s’obstinent à diaboliser le bureau de l’assemblée nationale auprès de l’opinion nationale, à en croire les observateurs.
                                                                                                 Monga Narcisse