Crée le 27-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 27-01-2012 - 09H25 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV-NEWS
Depuis le début de la matinée les policiers filtraient l'accès à plusieurs rues menant au domicile de M. Tshisekedi, dans le quartier Limete (est), et dispersaient avec des gaz lacrymogènes des petits groupes de partisans peu nombreux de l'opposant.
La police procédait à quelques interpellations.
L'accès est également interdit aux journalistes, dont certains, notamment ceux de l'Agence France-Presse, ont été contraints, sous escorte policière, de quitter la zone, avant d'être laissés libres quelques instants plus tard. Une source policière a expliqué à l'AFP qu'il s'agisssait de "protéger" les journalistes des gaz lacrymogènes.
Le parti de M. Tshisekedi, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), avait appelé mercredi les Congolais à se "mobiliser massivement" jeudi "pour accompagner" leur leader "à son bureau de travail au Palais de la nation".
L'opposant, âgé de 79 ans, s'est autoproclamé "président élu" de la RDC après avoir rejeté les résultats de l'élection présidentielle du 28 novembre 2011 -couplée aux législatives- qui le classait deuxième derrière le chef de l'Etat sortant et officiellement réélu Joseph Kabila.
Le leader de l'UDPS a dénoncé de nombreuses irrégularités lors des deux scrutins, et des missions d'observations nationales et internationales de même que l'église catholique congolaise les ont également constatées.
M. Tshisekedi a annoncé le 20 janvier qu'il prenait "sa fonction active" le jour-même. Dimanche il a été empêché par la police de quitter son domicile où ses proches sont aussi privés d'accès depuis plusieurs jours.
Son entourage estime que l'opposant est en "résidence surveillée de fait".