Crée le 27-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 27-01-2012 - 10H15 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
C’est confirmé. Comme annoncé en primeur par votre quotidien préféré, la publication des résultats des législatives du 28 novembre 2011 est repoussée sine die même
pour la ville de Kinshasa. Le 26 janvier, qui se voulait comme le point focal en ce début d’année, sera un jour tout aussi ordinaire que les autres qui se sont écoulés.
Pour produire un travail acceptable à même de résister à tous les assauts en contestation sans consistance, la Ceni a décidé de décélérer. Très formel sur la
question, le vice-président de cette institution a dit que le bureau prendra tout le temps qu’il faut pour toiletter toutes les opérations de contrôle réalisables sur terrain.
Et, question de faire dissiper tout le pessimisme qui gagne en ce moment la nation à cause de la campagne de dénigrement systématique dirigée contre la Ceni, le
professeur Jacques Ndjoli a pris le courage de quantifier les défis qui s’imposent.
Ainsi, il a révélé à l’opinion publique que le bureau de la Ceni se penche en ce moment sur au moins 350 recours qui paraissent crédibles.
L’examen en cours exige la minutie. Pour autant que de l’examen des 350 recours, jugés solides, dépend la configuration du futur équilibre géostratégique sur la
scène politique congolaise.
L’aboutissement de ces recours va considérablement modifier les résultats des législatives. Si tous les 350 recours sont retenus, il faudra tout naturellement
s’attendre à l’invalidation de certains voire de plusieurs candidats proclamés vainqueurs du scrutin du 28 novembre.
Même retenus de moitié, les recours viables ne manqueront pas de bouleverser les données disponibles à l’interne comme à l’externe de la Ceni. de toutes les
façons, le nombre de recours stigmatisés par le vice-président de la Ceni constitue près du tiers des effectifs de la chambre basse du parlement.
Surprise au rendez-vous
Cette rigueur qu’impose aujourd’hui la Ceni à la classe politique congolaise, en dépit de multiples pressions, sur fond de menaces, commence à forcer l’admiration
de plusieurs observateurs, surtout internationaux.
C’est le cas ici de stigmatiser la visite du Secrétaire Général adjoint de l’Onu en charge du maintien de la paix au président de la Ceni hier.
Cette visite s’est voulue clairement comme un soutien moral apporté à l’équipe héroïque que conduit la commission électorale en dépit d’une tempête
dévastatrice.
A ce propos d’ailleurs, force est de souligner la prise de position officielle et courageuse du président de la Chambre des représentants belge, André Flahaut en
faveur de la Ceni, de son président et de son bureau.
En effet,d ans sa lettre référencée PIAF/FA/CDIP/12-2011-00054, l’homme d’Etat dit à Daniel Ngoy Mulunda ce qui suit : « Je tiens à saluer de tout cœur le travail
remarquable effectué par la Ceni … malgré un certain pessimisme ambiant et malheureux, qui parfois, a remis en cause vos chances d’aboutir … Je pense que votre pays doit beaucoup à cotre
institution dont le sérieux et l’ambition méritent, à mon sens, d’être reconnus par la communauté internationale ».
Sans doute que la Ceni va surprendre le monde entier dès qu’elle aura fini d’examiner les 350 recours crédibles.