Crée le 27-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 27-01-2012 - 20H25 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU
Ministre congolais des Finances, Matata Ponyo a mis une forte pression sur la DGI pour l’application de la taxe sur la valeur ajoutée, TVA, au point que cette régie
financière pourvoyeuse des recettes n’a eu qu’un devoir répondre au mot d’ordre de la tutelle, quitte à cracher sur le reste. Voilà comment l’on n’en est arrivé à voir ceux qui attendent la
livraison des plaques minéralogiques grincer les dents jusqu’à ce jour.
Presque trois mois vont s’écouler depuis qu’une rupture préjudiciable de stock des plaques minéralogiques s’est installée à la Direction générale des impôts, DGI.
Les demandeurs de ces plaques se recrutent parmi les détenteurs des véhicules tant d’usage privée que publique qui ne cessent d’arpenter chaque jour les couloirs du bâtiment de la DGI dans le
seul but de se voir remettre dans leurs droits après s’être acquitté de leurs obligations tant financières qu’administratives par rapport à cette régie financière, l’une des poules aux oeufs d’or
du gouvernement.
Mais curieusement, ils butent à une fin de non recevoir de la part de ce service étatique.
A la base de cette déconvenue, il ressort que le problème majeur serait un différend qui opposerait la DGI avec son fournisseur attitré des plaques minéralogiques
et qui a fini par empoisonner le climat entre les deux partenaires au point de bloquer la machine. Conséquence logique: les ayants droit ne savent à quel saint se vouer à tel point qu’ils ne
peuvent pas sortir leurs véhicules dans la rue au risque de les mettre dans la ligne de mire des agents de la police de roulage dont on connaît la boulimie en matière de recherche d’infractions.
Quoi de plus normal qu’il se constate un climat d’animosité entre la DGI et ces milliers de compatriotes qui ont versé du cash dans les caisses de l’Etat pour se voir attribuer une plaque
d’immatriculation à leurs voitures ou camions, ce sésame sans lequel circuler sur les artères de la capitale ou du pays serait un suicide déclaré.
Du coup, il nous revient que cette carence de plaques d’immatriculation des véhicules porte un sérieux préjudice aux caisses de l’Etat qu ne voient plus des
propriétaires des véhicules se précipiter pour y verser des espèces sonnantes et trébuchantes en attendant de voir les signes de dégel s’annoncer avant de se jeter à leur tour à l’eau.
Comme quoi, chat échaudé craint l’eau froide, renseigne un adage populaire. Comment juguler ce manque à gagner ? C’est bien-là toute la préoccupation des
observateurs qui constatent qu’entre-temps, sur instruction du ministre de tutelle Matata Ponyo, la DGI se montre plus préoccupée par. la vulgarisation de la taxe sur la valeur ajoutée, TVA, ce
nouveau produit lancé sur le marché début janvier 2012 dans le but d’apporter le plus de recettes dans les caisses de l’Etat.
Pet-on croire que la DGI a négligé les plaques minéralogiques en faveur de la TVA comme le laisse croire certaines langues ? Difficile à dire. Une chose est
certaine, s’il existerait un différend entre le fournisseur et la DGI, il est de bon aloi que cette dernière se remette en question et efface le tableau pour éviter de pénaliser es milliers de
personnes qui recourent quotidiennement à ses services.
Il n’y a que dans des anciennes marmites que l’on fait de la bonne sauce, disent les Kinois. Cela, Matata et Lokadi doivent l’intérioriser. On ne peut pas sacrifier
un service rentable au profit d’un autre.
Léon Munganga