Crée le 27-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE,
AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 27-01-2012 - 21H30 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
Dans une correspondance adressée au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Daniel Ngoy Mulunda, le président de la chambre basse du
Royaume de Belgique, André Flahaut, a salué le n°1 de cette institution électorale pour le travail abattu depuis l’organisation des scrutins couplés du 28 novembre jusqu’à la proclamation des
résultats.
Selon le contenu de cette lettre, “ suite aux élections qui se sont tenues dans votre pays, je tiens à saluer de tout coeur le travail remarquable effectué par la
CENI afin de garantir un processus électoral digne d’une démocratie moderne, malgré un certain pessimisme ambiant et malheureux qui, parfois, a remis en cause vos chances d’aboutir ».
Et d’ajouter, « je pense que votre pays doit beaucoup à votre institution dont le sérieux l’ambition méritent, à mon sens, d’être reconnus par la Communauté
internationale ».
Il est d’autant plus curieux de constater avec amertume que ces élections organisées par Malu Malu et dont les résultats sont contestés aussi bien par les Congolais
eux-mêmes que par la Communauté internationale, soient saluées par une personnalité belge de la taille d’un président de la chambre des représentants.
Ce dernier est pourtant au courant de mouvements de protestation des Congolais vivant dans son pays, depuis la publication des résultats de la présidentielle qui ne
reflètent pas, la réalité des urnes; qu’il n’y avait aucune liesse à travers toute la République démocratique du Congo à l’annonce de ces résultats, et que les experts internationaux venus des
Etats-Unis et de la Grande Bretagne n’ont pas eu accès à tous les dossiers pour certifier la vérité des urnes, au point de repartir sans dire un mot.
André Flahaut doit faire un tour à Kinshasa pour demander aux autorités de la RDC pourquoi cette capitale est hautement militarisée depuis la publication de la
présidentielle. Car, un chef qui s’estime réellement élu, ne doit larguer des policiers partout pour intimider sa propre population qui l’a élu, et le soumettre longtemps dans une situation de
psychose.
STONE