Crée le 27-01-2012- 09h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE,
AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 27-01-2012 - 20H35 AFRIQUE REDACTION PAR :LA TEMPETE DES TROPIQUES
Novembre 2011, le peuple Congolais est allé voter. Les résultats proclamés par la Ceni sont connus pour la présidentielle. Mais, les législatives, préparées dans la
même marmite que la présidentielle, continuent d’entretenir le suspense. Les retombées postélectorales ne se sont pas fait attendre, les prix ont pris de l’ascenseur, la Regideso a brusquement
revu sa facturation à la hausse. Les Kuluna (entendez la délinquance urbaine) n’ont nullement envie de déposer les armes. Ils blessent et tuent impunément à l’arme blanche. Bref la condition
sociale, pourtant cheval de bataille des 11 candidats à là présidentielle, s’est davantage détériorée. La misère est au summum aidée ainsi par l’atterrissage forcé de la TVA (taxe sur la valeur
ajoutée.
Alors que la valse des prix des produits de consommations affichés sur le marché se poursuit des plus belles, la Régie de distribution d’eau (Regideso) en rajoute.
Comme quoi, le malheur ne vient jamais seul. Ses factures du mois de décembre 2011 ont subi une hausse d’environ 30% par rapport au mois précédent. Navrant est le fait que les abonnés Regideso
ont été pris à pied levé. Même le motif de la hausse des factures n’a pas été signifié au préalable.
D’où la misère ronge davantage les gagne petit. Le peuple Congolais pour être plus précis. Affectés, plusieurs ménages n’en peuvent plus. L’on constate parfois une
taxation supérieure indue par rapport aux indices alors que la quantité consommée n’a pas subi de variations.
Les abonnés dépourvus de compteurs et dont la consommation est taxée de manière forfaitaire n’ont pas été épargnés. Leur forfait a été revu à la hausse dans l’ordre
de 20 à 35%. Aucune explication n’a été donnée à ce pays par la Regideso.
Tout cela contribue au malheur du peuple Congolais. Et comme le malheur ne vient pas seul, un autre type de délinquance sociale communément appelé « kuluna » crée
panique et désolation, il endeuille la population.
Petits délinquants et voyous, les Kuluna opèrent à ciel ouvert. Tel dans une guérilla, ils utilisent des armes blanches jusqu’à rendre les forces de l’ordre
impuissantes. Ils sectionnent des membres du corps de la victime par ci, assènent un coup de machette à la nuque par là ; et blessent grièvement et tuent des victimes, paisibles citoyens qui
tombent dans leurs embuscades.
Laxisme et laisser-faire de l’autorité publique étonnent au point de traduire une certaine complicité, pense l’opinion publique. Car maîtriser ces petits voyous
n’est pas de la mer à boire.
Voilà la spirale de misère qui entoure et accompagne le peu- pie Congolais qui vient d’élire de nouvelles autorités. L’on se demande alors si ce peuple a fait un
mauvais choix. A-t-il voté pour la misère ? Non, les Congolais ne pouvaient pas voter pour la souffrance.
G.O.