Crée le 01-02-2012- 14h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 01-02-2012 - 14H05 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le sort des candidats à la députation nationale de Kinshasa I, III et IV sera connu, ce mercredi. Déjà au regard des résultats de la Funa, des voix s’élèvent pour
contester la liste publiée par la CENI qui, selon les candidats lésés, ne reflète pas la vérité des urnes. Après un énième report, la Commission électorale nationale indépendante, CENI, promet de
publier, ce mercredi 1er février, les résultats provisoires restants des législatives du 28 novembre 2011. Il s’agit des résultats de Kinshasa I, III, IV (Lukunga, Mont-Amba et Tshangu) et ceux
de quelques circonscriptions électorales de l’intérieur du pays.
Entre-temps, les noms des députés nationaux de ces trois circonscriptions circulent déjà à travers la ville de Kinshasa. D’aucuns se demandent si ces élus sont ceux
qui seront confirmés officiellement par la CENI.
Pour ce qui est de la ville de Kinshasa, des voix s’élèvent pour contester les résultats provisoires de la Funa publiés, le 26 janvier, par le bureau de la CENI. A
en croire certains candidats à la députation nationale, ces résultats sont loin de refléter la vérité des urnes. Contrairement à toute attente, ce sont des illustres inconnus qui ont été élus à
Kinshasa I, renseignent les candidats lésés.
Pour eux, la configuration actuelle de la future Assemblée nationale ne respecte pas l’équilibre sociologique entre les ténors de la Majorité et de l’Opposition.
Ce, avant de s’interroger sur le sort de 2.000 plis des résultats portés disparus, dont 700 de la Lukunga. Après la disparition de ces plis, la CENI devrait aller jusqu’au bout pour connaître les
auteurs de cet acte, et au besoin, les traduire en justice. Malheureusement, les responsabilités des auteurs ne sont pas encore établies, s’étonnent ces candidats.
Se référant aux résultats affichés au CLCR situé à la FIKIN, bon nombre de candidats députés nationaux de Kinshasa I, III et VI (Lukunga, Mont-Amba et Tshangu)
n’ont pas caché leur déception. Selon eux, le choix porté sur eux par le souverain primaire, le 28 novembre dernier, est vicié. Accorder des voix à ceux qui n’ont pas été réellement élus, c’est
«trahir la démocratie», déplorent-ils. Avant de noter : «Le mauvais choix et l’exclusion des candidats capables de défendre les intérêts de la population risque de porter préjudice au
pays».
Institution d’appui à la démocratie, la CENI est appelée à respecter la vérité des urnes, car sa crédibilité en dépend. Elle doit faire fi aux pressions de tout
genre qu’elle subit dans l’accomplissement de sa tâche en restant une église au milieu du village.
Albert tshiambi