Crée le 03-02-2012- 5h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour levendredi 03-01-2012 - 05H29 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGO NOUVEAU
Décidément, la question liée au traitement des résultats des élections du 28 novembre 2011 en RDC n'a pas encore fini de faire couler de la salive dans les milieux
occidentaux qui sont restés silencieux face l'issue peu heureuse de ce scrutin pourtant dénoncée vigoureusement par les observateurs. L'Union européenne (UE), elle, vient de préconiser un
dialogue franc entre le pouvoir et l'opposition pour sortir de la crise institutionnelle actuelle. Cette volonté a été exprimée mardi 31 janvier 2012 par le principal coordonnateur de l'UE dans
la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke, dans la capitale congolaise à l'issue de sa rencontre avec Evariste Boshab, le président de l'Assemblée nationale. Pour le diplomate de l'Union
européenne, «la seule sortie de crise actuelle en RDC réside dans le dialogue entre le pouvoir et l'opposition », a-t-il dit, soulignant que les contentieux électoraux issus des scrutins du 28
novembre 2011 doivent être traités avec rigueur, sans complaisance et dans la transparence. Koen Vervaeke a réitéré à la même occasion, le soutien de son institution à la RDC et émis le voeu de
voir la Cour suprême de justice qui fait l'office de la Cour constitutionnelle dire le droit et rien que le droit en faveur de la transparence des urnes. Ce message du diplomate européen rejoint
la volonté de tous les Congolais qui, au regard de la manière laxiste et partisane dont le contentieux électoral de la présidentielle a été traité, ont cessé de croire vraiment au sérieux de la
Cour suprême de justice. Ce manque de confiance à la CSJ va de plus en plus croissant surtout dans les cercles des milliers des candidats malheureux aux législatives qui s'estiment injustement
victimisés par la CENI et ont promis de saisir la haute Cour pour obtenir réparation.
LM