Crée le 04-02-2012- 11h05 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 04-01-2012 - 16H39 AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS
La maffia dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre le sida apporte un lot de malheurs à la RD-Congo.
Le nombre des personnes infectées ne fait que croître en témoigne le récent rapport de l'ONG internationale Médecins sans frontières qui compte un million de
malades atteints du VIH. Sous l'intitulé « le sida en Rd-Congo, une urgence ignorée » , le rapport explique qu'à peine 15% des malades ont accès aux antirétroviraux. Cette prise en charge
chaotique entraîne l'inquiétant taux de mortalité de 20% dans la plupart des centres d'accueil et de traitement.
Il faut rechercher les causes de l'échec de la lutte contre le sida dans la suspension de l'aide des partenaires de la santé. Ceux-ci ont désisté pour deux raisons.
D'un côté, la crise financière internationale a précipité la réduction drastique des fonds alloués au Fonds Mondial pour le Sida ainsi qu'aux organismes humanitaires engagés dans cette lutte. De
l'autre, l'audit opéré dans la comptabilité des opérations de lutte contre le sida est accusateur. Les sommes énormes ont été mal utilisées. Ce qui aurait provoqué la colère de plusieurs
bailleurs fonds depuis des années de la transition 1+4.
Aux grands maux, grands remèdes. Cet adage est très ignoré malgré l'alerte rouge. D'après une étude publiée le 1er juin 2011 par plusieurs agences des nations unies
dénonçaient pourtant une augmentation des cas d'infection au VIH/sida parmi les adolescents et les adultes dont l'âge varie entre 15 et 24 ans. D'après ce rapport onusien, les filles et les
jeunes femmes sont les plus exposées par rapport aux garçons.
Les statistiques montrent que 60% de filles vivent actuellement avec le VIH à l'échelle mondiale. Dans la même publication, les auteurs ont déploré le fait que la
plupart des personnes concernées ne connaissent pas leur état sérologique. Pour les auteurs, les dirigeants devaient à tous les niveaux établir une chaîne de prévention en vue d'informer et de
protéger la jeunesse pour la garder en bonne santé partout où elle se trouve. Les résultats des efforts de l'étude des agences des nations unies révélaient que le VIH/sida est plus vécu en
Afrique australe à cause de la culture de la société qui tolère la multiplicité des partenaires sexuels et les rapports amoureux entre des personnes de très. grande différence d'âge.
PATRICK G. BOMBOKA