Crée le 21-02-2012- 11h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 21-02-2012 - 12H25 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV
RAPPORT SUR LE PROCESSUS ELECTORAL ET DEMONSTRATION DE LA VICTOIRE DU PRESIDENT ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA A LA PRESIDENCE DU 28 NOVEMBRE 2011
RESUME
Les élections présidentielles et législatives du 28 Novembre 2011 ont été l’occasion pour l’opinion tant nationale qu’internationale de se rendre compte de la détermination du régime de monsieur Kabila et ses alliés de l’intérieur comme de l’extérieur, de confisquer, comme en 2006, les votes des congolais et ainsi perpétuer la misère du peuple par un système caractérisé par la corruption et les détournements du denier public sans commune mesure dans l’histoire de la RD Congo.
Alors que le peuple congolais et toutes les missions d’observation tant nationales qu’étrangères s’accordent sur le fait que c’est soit monsieur Etienne Tshisekedi qui est le vrai vainqueur de l’élection présidentielle, ou que tout le processus électoral manquait de crédibilité puisqu’entaché de multiples irrégularités, la Commission Electoral Nationale Indépendante (CENI, en sigle) et une Cour Suprême illégale, toutes instrumentalisées par le régime de Kabila ont opté de confier la victoire au candidat Kabila aux élections présidentielles, s’octroyant au passage une majorité à l’assemblée nationale, au mépris de la volonté et du choix du peuple et dans l’objectif inavoué de refaire le même tour de passe-passe en 2016, 2021, etc....
Le présent rapport se propose de montrer que non seulement le candidat Tshisekedi est le vrai vainqueur de ces élections de 2011, mais aussi que la victoire déclarée du candidat Kabila est le résultat d’un processus criminel de fraude monté avec préméditation dès 2006
Effet, monsieur Kabila a au travers de la CENI, joué sans gêne sur tous les tableaux afin de garantir sa victoire et celle de son camp et ce au mépris de la constitution et de toutes les lois tant nationales qu’internationales.
Sur le plan des organes et institutions devant intervenir dans le processus électoral comme le parlement, la CENI, la cour suprême, le Conseil Supérieur de l’Audio-visuelle et de la Communication (CSAC, en sigle), etc..,
A la CENI par exemple, le pouvoir de Kabila ne s’est pas gêné de nommer des personnalités non indépendantes ;
Afin de tripatouiller la constitution, l’argent a circulé au parlement; ainsi en moins de 10 jours la constitution a été modifiée pour les besoins de la cause !
Malgré le vote de la loi portant création, attribution et compétence de la Cour Constitutionnelle qui a dans ses attributions le contentieux électoral, monsieur Kabila s’est abstenu de la promulguer ou de la renvoyer pour une seconde lecture, préférant ainsi travailler avec une Cour Suprême devenue inexistante aux yeux de la loi, à l’instar de la Commission Electorale Indépendante qui a continuer à poser des actes alors que la CENI existait déjà !
Le CSAC, censé réguler les médias pendant la période électorale n’a jamais vu ni la monopolisation des médias publics à 86% pour Kabila, alors que Tshisekedi n’a eu droit qu’à 1% ! Et au passage, tout média privé acquis à ce dernier était systématiquement privé de signal sur instruction du ministre de l’information et presse.
Afin de garantir le bourrage des urnes en 2011, les élections territoriales qui devaient avoir lieu en 2006 n’ont jamais été organisées, au contraire, monsieur Kabila a eu contrairement au prescrit de la loi, à nommer les bourgmestres sur toute l’étendue de la République.
Les forces de police ainsi que l’armée étant quant à elles utilisées pour bastonner, tuer et intimider la population et non la sécuriser, ou encore défendre le territoire national.
Quant à la garde présidentielle, truffée des mercenaires étrangers (zimbabwéens, tanzaniens, sud-africains, etc…) et souvent habillée en policiers ou en tenu civil, son rôle tout au long de ce pouvoir étant tout simplement de semer la terreur en enlevant et en assassinant quiconque pense autrement.
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RAPPORT SUR LE PROCESSUS ELECTORAL ET DEMONSTRATION DE LA V