Crée le 22-02-2012- 13h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE
PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 22-02-2012 - 22H18 AFRIQUE REDACTION PAR :LE PALMARES
Le cimetière de Kinsuka dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa est envahi par des constructions anarchiques. Les responsables du bureau de ce cimetière pointent
du doigt le chef coutumier et le bourgmestre de la commune de Mont Ngafula. Mais les autorités de la ville province de Kinshasa assurent qu'on peut continuer à y inhumer des
corps.
Sur place au cimetière de Kinsuka, le constat est désolant. Les tombes de ces morts existent côte à côte avec les maisons d'habitation. On peut voir des petites
maisons construites en terre rouge.
De temps en temps, les membres d'une association désherbent le cimetière. Ils affirment qu'ils s'emploient tout simplement à assurer la propreté de cet espace
où les tombeaux se comptent par centaine.
Les responsables du bureau du cimetière de Kinsuka pensent plutôt que cette association chercherait à s'approprier un espace en vue de se partager des lopins de
terre et s'installer.
De son côté, le bourgmestre de la commune de Mont Ngafula, Olivier Saya Mandja, reconnaît l'existence des constructions sur ce site. Seulement, pour lui, ce
sont plutôt les éléments de la police qui y construisent et refusent d'obtempérer aux instructions des autorités de la ville demandant d'arrêter toute construction dans cet espace réservé
aux
morts.
Une correspondance du ministre de l'Intérieur datant du mois d'avril dernier précise que seuls les dépouilles mortelles des indigents, des mort-nés abandonnés et
des corps non identifiés peuvent être inhumées au cimetière de Kinsuka.
LP/Ro