Crée le 23-02-2012- 07h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 23-02-2012 - 13H50 AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL
Après le lancement de ses premiers programmes en 2002, Radio Okapi célèbre, ce samedi 25 février, ses dix ans d’existence. Né pendant la tenue des travaux du
Dialogue intercongolais de Sun City, ce médias onusien avait pour but « d’accompagner le processus de paix et de reconstruction » en République démocratique du Congo.
En mettant sur pied cet instrument de communication, les Nations unies et la Fondation Hirondelle se sont retrouvées une nouvelle fois dans la même volonté de
défendre l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en RDC. Une disposition qui stipule : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le
droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression
que ce soit ».
Selon un sondage réalisé en 2011 par une structure dénommée « Sofres Africascope», plus de 21 millions d’auditeurs réguliers suivent au moins une fois par semaine
Radio Okapi, révèle un dossier de presse de ce média, parvenu à la rédaction du journal Le Potentiel. Avant de préciser : « Au total, à travers la RDC, ils sont plus de 14 millions chaque jour à
suivre ses programmes ».
Qualité de l’information
A en croire la source, la Radio de la paix est le premier média de la RDC. Il est devenu en dix ans, le média de référence à Kinshasa et dans bien des villes du
pays. Au quotidien, cette Radio « offre des informations crédibles et impartiales qui contribuent à la reconstruction, au maintien de la paix et à l’édification d’une société citoyenne
».
Que dire de la ligne éditoriale de Radio Okapi ?
Sa ligne éditoriale « est fondée sur le respect des règles professionnelles et l’indépendance de la rédaction », rapporte la source. Elle s’appuie aussi sur la
vérification des sources, la rigueur professionnelle et l’altérité des points de vue. L’offre éditoriale privilégie les faits et les distingue de commentaires.
L’offre éditoriale de Radio Okapi « veille aussi à la présence sur l’antenne des langues nationales ainsi qu’à l’information de proximité.
Par ailleurs, Radio Okapi est un réseau de radios locales et de radios partenaires. Elle possède 11 bureaux en province, dont 8 décrochages régionaux. Elle offre
tous les jours en fin de journée une heure d’informations consacrées à la province. Cette heure composée de journaux en français et en langues nationales est un élément essentiel de l’offre de
programme de Radio Okapi.
Depuis quelque temps, une partie des programmes de Radio Okapi sont repris quotidiennement par une trentaine de radios associatives partenaires, dans toutes les
localités de la RDC notamment les plus enclavées.
Il en est de même pour ses articles publiés sur le site : www.radiookapi.net qui sont repris et parfois traiter par de nombreux journaux paraissant à
Kinshasa.
En ce qui concerne le processus électoral, Radio Okapi a comme en 2006, joué un rôle essentiel lors des élections couplées organisées en 2011 en République
démocratique du Congo. Pour preuve, une enquête diligentée par la station à l’Institut IMMAR a permis de mesurer le feed-back concernant la couverture du processus électoral par Radio
Okapi.
Evaluer le chemin parcouru
Selon cette enquête, ce média onusien a été jugé -très largement comme « la Radio la plus crédible pour l’information diffusée sur le processus électoral, dans
toutes les villes du pays ».
A vrai dire, Radio Okapi n’est pas uniquement un instrument au service d’une cause noble et impérieuse. « C’est un supplément d’humanité dans un espace marqué par
les épreuves de l’histoire ». C’est aussi une formidable profession de foi en l’avenir et dans la construction de « l’être ensemble », comme l’indique le dossier de presse de ce média.
Dix ans de dur labeur, mais aussi une occasion lui offerte pour évaluer le chemin parcouru et jeter de nouvelles bases pour un lendemain meilleur. Toujours est-il
que l’avenir de Radio Okapi appartient d’abord à ses auditeurs, à la volonté des autorités congolaises à vouloir faire vivre ce projet, aux bailleurs et bien sûr aux capacités de la station à
générer les moyens de sa pérennisation.
La vie étant faite de hauts et de bas, Radio Okapi a, tout au long de son parcours, connu des moments difficile. Les journalistes qui ont choisi de témoigner pour
les autres encourent des risques parfois mortels. C’est le cas, à titre illustratif, de Serge Maheshe et Didace Namujimbo qui ont été lâchement abattus à Bukavu, dans le Sud-Kivu par des hommes
armés, sans savoir pourquoi.
En dépit de cela, Radio Okapi poursuit son devoir, celui d’informer objectivement et correctement la population.
Bon anniversaire à tout le personnel de la Radio de la paix.