Crée le 23-02-2012- 07h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 23-02-2012 - 13H50 AFRIQUE REDACTION PAR :LE POTENTIEL
Les insurgés islamistes shebab ont subi hier mercredi 22 février leur plus grand revers depuis leur retrait de Mogadiscio en août, contraints, sans combattre, de
déserter leur bastion de Baïdoa face à l’avancée des troupes éthiopiennes et du gouvernement somalien. Une mobilisation internationale devient en définitive une urgence pour démanteler les
réseaux des Shebab et sécuriser à la fois la Corne de l’Afrique et le trafic dans l’océan indien.
Les insurgés islamistes shebab ont subi hier mercredi 22 février leur plus grand revers depuis leur retrait de Mogadiscio en août, contraints, sans combattre, de
déserter leur bastion de Baïdoa face à l’avancée des troupes éthiopiennes et du gouvernement somalien. C’est du moins ce qu’ont fait savoir plusieurs sites : www.tempsreel.nouvelobs.com et
www.lepoint.fr.
A la veille d’une conférence internationale à Londres sur l’avenir de la Somalie, les forces somaliennes ont annoncé avoir pris le contrôle de cette ville
stratégique aux côtés des troupes éthiopiennes, entrées dans le pays en novembre.
« L’une des plus importantes villes du Sud-ouest de la Somalie, Baïdoa, vient juste d’être reprise aux shebab », a déclaré depuis la capitale britannique le Premier
ministre somalien, Abdiweli Mohamed Ali.
Un peu plus tôt, un responsable militaire somalien, Muhidin Ali, avait précisé que les forces progouvernementales avaient avancé « sans tirer un seul coup de feu »,
car les shebab ont « fui avant que notre armée atteigne la ville, désertée ».
MOBILISATION INTERNATIONALE
Les islamistes ont confirmé s’être retirés de la localité, située à 250 kilomètres au Nord-ouest de Mogadiscio. Mais, comme ils l’avaient déjà affirmé en quittant
leurs positions clés dans la capitale, ils ont invoqué des raisons « tactiques ».
« La conquête (de Baïdoa ne signifie) pas que l’ennemi pourra profiter de la ville, » a lancé Cheik Mohamed Ibrahim, commandant shebab dans le couloir d’Afgoye,
assurant que les zones conquises seraient « le tombeau des envahisseurs chrétiens et de leurs milices somaliennes apostâtes ».
Afgoye, à une trentaine de kilomètres seulement de Mogadiscio, voit elle-même actuellement converger les soldats du gouvernement somalien de transition (TFG)
appuyés par la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).
Tout compte fait, une mobilisation internationale devient impérieuse pour démanteler les réseaux des Shebab en Somalie pour sécuriser non seulement la Somalie et la
région de la Corne de l’Afrique mais aussi et surtout le trafic dans l’océan indien.
PEK