Créé le 28 -04-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 28 - 04-2011 21 h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE PALMARES
Les derniers événements qui ont eu lieu à l'Université de Kinshasa continuent à tarauder les consciences. De plus en plus, des voix s'élèvent pour porter des
réflexions sur cette question !
La question que l'on entend davantage porte sur les critères requis pour diriger une université. Cette haute responsabilité devrait impliquer des critères comme la
préparation, l'expérience, la symbiose avec le milieu de l'exercice de ses fonctions...
A l'Université de Kinshasa, la cumulation des faits similaires pendant une courte période de temps fait jaser !
D'aucuns soulignent un certain amateurisme dans la gestion de cette alma mater qui se trouve être curieusement l'une des plus importantes universités, de notre
pays.
L'observation de la gestion quotidienne de l'Unikin démontre noir sur blanc que e nouveau recteur n'est pas un féru de l'administration. Peut être excellent
professeur Qui plus est, il aurait évolué plus dans le Katanga. A la faveur de la conquête du pays par l'Afdl, il serait arrivé à Kinshasa. Dès lors, il évoluera, sans couper le cordon ombilical
qui le liait à l'enseignement universitaire, dans plusieurs secteurs de la vie nationale dont le commissariat de la Monuc.
Il suffit de scruter ce parcours, il est facile de' noter que le nouveau recteur de l'Unikin maîtrise très peu la mentalité des jeunes kinois qui forment pourtant
le gros de l'effectif de cette université. Partant, il ne vit pas en symbiose avec le milieu universitaire où il est nommé recteur !
Il paraît comme un « étranger », non dans e sens d'une nationalité étrangère, mais plutôt comme quelqu'un ayant des difficultés à appréhender spontanément les us et
coutumes du monde universitaire kinois.
D'ailleurs, sa lecture de ces événements 'qui ont entraîné mort d'homme, des blessés graves et légers déçoit tout simplement. Pour lui, il est faux de prétendre que
ces incidents ont été provoqués par la hausse du montant des frais d'inscription au rôle de la première session. Hausse pourtant injustifiée d'environ 5 000 à 15 000 francs congolais.
Le recteur persiste et signe qu'il ne s'agit là que d'un prétexte. La vraie raison, de ces incidents, ne se trouverait qu'ailleurs. Politique, sans
doute.
La réplique n'est pas loin. S'il était un fin analyste, il n'aurait pas dû prendre sa décision au moment où l'atmosphère semblait particulièrement
chargée.
En réalité, le coup a été mal préparé. L'analyse de la situation mal amorcée. Le moment mal choisi. L'appréciation défaillante.
Et cette mauvaise' appréciation a fini par déclencher les incidents qu'on a eus à déplorer. Les dégâts seuls ont été assez éloquents : le symbole de la grandeur de
l'Unikin, cerveau de son organisation et de sa gestion, le bâtiment administratif a été saccagé, l'autorité sapée... On a enregistré des blessés et un mort... Conséquence d'une gestion boulimique
d'une institution appelée à former des cadres de demain, mais devenue, comme par enchantement, un milieu type de l'exploitation de l'homme par l'homme !
LP