Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

La Banque mondiale s’implique dans le développement des compétences en RDC

$
0
0

Crée le 27-02-2012- 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 27-02-2012 - 12H55 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

 



La Banque mondiale constate que le manque de compétences dans le chef des travailleurs devient un sérieux problème pour les entreprises, grandes ou petites. Ce qui handicape la productivité et, partant, la croissance économique. Aussi cette institution de Bretton Woods a-t-elle dépêché une émissaire du secteur Education en RDC, l’un des pays ciblés.

Et l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) l’a reçue le vendredi 24 février 2012, accompagnée de deux membres du cabinet du ministre des Finances.

Mme Hoftijzer Margo, économiste senior/secteur Education à la Banque mondiale, en provenance de Washington, s’est rendue, le vendredi 24 février 2012, à l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) pour s’entretenir avec Maurice Tshikuya, Administrateur directeur général de cet établissement public. Objet de cette visite de travail : voir si la formation assurée à l’INPP et dans les autres institutions, privées ou publiques, répond bien aux besoins des entreprises. La visite consistait aussi à effectuer une mission d’identification en vue de mener une étude sur les compétences au travail.

Elle a fait savoir à son hôte que «des enquêtes seront menées avec les entreprises et les formateurs des institutions de formation. Et que les données seront collationnées, analysées pour proposer des recommandations afin d’apporter des améliorations». Et de relever le fait que sa présence à l’INPP se justifie par le fait que cet établissement public «est une institution importante qui lie la formation aux besoins des entreprises».C’est dire que l’entretien a porté essentiellement sur la manière dont l’INPP s’y prend pour lier l’offre de formation aux besoins des entreprises.

Mme Hoftijzer Margo, a également indiqué que «la Banque mondiale et le gouvernement congolais sont en train de préparer un projet de Pôles de croissance. Et le ministère des Finances est très engagé dans ce projet, ce qui justifie la présence de deux membres du cabinet du ministre des Finances». Et que c’est le gouvernent congolais qui a demandé à la Banque mondiale de commencer la première étude liée à ce projet par les compétences au travail. «Je suis en train de rencontrer les acteurs importants du secteur, côté entreprises et institutions de formation. Cela pour mieux préparer notre étude qui doit bien cibler, non seulement les régions géographiques mais aussi les entreprises et institutions de formation qui sont les plus importantes», a-t-elle fait valoir.

A l’issue de la visite des ateliers et salles de formation, elle s’est dit impressionnée par le nombre important de stagiaires. Elle a, de ce fait, reconnu l’insuffisance de la capacité d’accueil et le manque d’équipements modernes. Quant au coordonnateur de l’équipe de préparation du projet Pôles de croissance au cabinet du ministre des Finances, Simon Masumbuko, il a dit n’avoir pas eu d’impressions négatives à émettre. Seulement, il a fait savoir qu’un projet – «Pôles et corridors de croissance» – a été monté au niveau du ministère des Finances. Il s’agit d’«une stratégie de développement que le gouvernement veut mettre en place pour pouvoir impulser la croissance économique en RDC».

Paraphrasant l’Administrateur directeur général de l’INPP, il est d’avis qu’il n’y a pas de croissance économique sans une main-d’œuvre qualifiée. «C’est pour cela que la Banque mondiale a mis un accent particulier sur cet aspect de choses en envoyant toute une délégation en RDC», a-t-il noté. Et après avoir pris connaissance du travail de l’INPP sur terrain, avec le temps et la contribution de cet établissement public, a-t-il poursuivi, le gouvernement doit arriver effectivement à développer ces compétences dans le cadre de ce projet.

Toutes ces déclarations ont été faites après que l’ADG Maurice Tshikuya a retracé la genèse de l’INPP créé le 29 juin 1964. Dans son propos, l’ADG de l’INPP a aussi expliqué la mission de son établissement, à savoir la formation professionnelle pour une main-d’œuvre qualifiée. Il a fait part à ses hôtes des difficultés auxquelles l’INPP est confronté et l’apport de quelques partenaires, notamment l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) qui s’occupe pratiquement de la ville de Kinshasa pour accroître la capacité d’accueil de la direction province de l’INPP/Kinshasa et fournir les équipements et autres matériels didactiques. Il s’agit aussi de l’Agence française de développement (AFD) qui a pris en charge la construction des bâtiments de l’INPP à Matadi et Bukavu. Les études de faisabilité, a-t-il indiqué, sont terminées. Il reste la finalisation du projet.

«Nous devons nous s’offrir, nous vendre, faire voir ce que nous sommes. Nos points forts et nos failles doivent être mis sur la table de façon que nous puissions chercher à avoir une nouvelle classe en RDC. Je dis toujours que quand on développe l’employabilité de nos jeunes, il y a moyen d’influer sur la productivité locale. Sinon, tout ce que nous faisons est inutile», a-t-il fait observer.

DIOSSO OLIVIER


Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Trending Articles