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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Je t’aime, moi non plus

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Crée le 27-02-2012- 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 27-02-2012 - 12H55 AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL

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« Qui aime bien, châtie bien », enseigne un vieil adage. Ceci ne s’applique pas qu’ailleurs. Le gouvernement et ses partenaires traditionnels se sont livrés, ces derniers temps, à une guerre épistolaire sans merci. La guerre de chiffres. Vous l’aviez suivi, certainement. Un diplomate d’un Etat « ami » de la RDC et membre de l’Union européenne a réagi à la toute dernière sortie médiatique du porte-parole du gouvernement.

« Si nous sommes réellement amis, nous devons aussi nous dire certaines vérités sans nous voiler la face, surtout sur des questions qui concernent les droits de l’Homme », s’était-il indigné après des propos « controversés » du ministre de la Communication et des Médias sur l’apport de la Communauté internationale au processus électoral en cours en RDC. Je vous épargne la suite de ce feuilleton qui défraie encore la chronique.

Des dictions en contradictions, des vérités en contrevérités, les étincelles sont bien en l’air. Mais, voyons : qui, d’entre les électeurs, a besoin d’entendre tous ces vrais-faux débats autour des chiffres faramineux d’un scrutin dont la majorité des élus sont contestés ? Non, chers belligérants. Le plus important, croyons-nous, c’est de bien travailler. Un pays qui aime son ami l’aide sans se lamenter. De même, un gouvernement respectueux de sa feuille de route agit sans se plaindre. Qu’on ait organisé les élections « seul », qu’on les ait financées à 90 % ou à 500 %, ne pourra justifier l’accréditation des monstruosités observées dans l’organisation de celles-ci. Ni moins les erreurs et irrégularités « graves » qui ont entaché ce double scrutin du 28 novembre 2011. En témoigne le nombre ô combien élevé de contentieux électoraux à la Cour suprême de justice.

A tout prendre, il ne sert à rien de jouer au narcissisme politique ou d’évoluer comme des aveugles devant le miroir. Cette situation, avec ces escalades verbales, plante un décor que des observateurs avisés n’hésitent pas à qualifier de « péril en la demeure ». Et à la longue, si l’équation reste irrésolue, cela pourrait conduire le pays dans un cul de sac. Voilà la rude épreuve de fonctionnement à laquelle sont confrontées les institutions issues de nouvelles élections et leurs parrains.

En tout cas, qu’on l’avoue ou qu’on se voile la face, la guerre est là. Plausible. En attendant d’aplanir les points de vue et d’accorder les violons, entre le gouvernement et ses partenaires « traditionnels », ça joue à la cacophonie. C’est la situation de « je t’aime, moi non plus ».

RICH NGAPI


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