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BRAZZAVILLE ETAIT AUSSI VULNERABLE - Mpila rasé au nez et à la barbe de Sassou

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Crée le 05-03-2012- 12h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 05-03-2012 - 16H50 AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICA NEWS



Le président brazza-congolais probablement saboté par un proche, un colonel déchu, dans l’attaque de la caserne de Mpila. Thèse confirmée par les crépitements d’armes légères qui ont succédé à l’incendie ayant coûté la vie à plus de 200 personnes. Ça ressemble fort à une attaque planifiée qu’à un simple incendie dans la poudrière de la caserne du Régiment blindé du quartier de Mpila, sur la rive droite du fleuve Congo, à Brazzaville-Est. Si via son ministre de la Défense, Charles Zacharie Bowao, Brazzaville veut faire accréditer la thèse des détonations provoquées par l’incendie à deux magasins d’armements, les experts en balistiqus affirment qu’il y a eu probablement un échange des tirs entre deux groupes armés, à la suite d’une attaque planifiée. Sinon comment expliquer les nombreux dégâts enregistrés à Kinshasa, sur la rive gauche, notamment les impacts d’obus sur une centaine d’immeubles, alors que la trajectoire d’armes ou des munitions sensées avoir pris feu devait essentiellement être verticale. Brazzaville était aussi vulnérable et ses services de sécurité, distraits. La capitale de la République du Congo serait sous la menace d’un colonel déchu, décidé de prendre sa revanche sur Sassou, soutiennent certaines sources. Premier signal fort : Mpila, où le chef de l’Etat brazza-congolais compte quelques résidences privées, et une partie de Talangai, ont été rasés au nez et à la barbe de Sassou. Ces quartiers ont vu leurs habitations soufflées dans un rayon de 5 kilomètres!

Le 4 mars 2012 restera un dimanche noir à Brazzaville. Le spectacle était visible depuis Kinshasa, capitale de la RD-Congo, où des immeubles ont des bâtiments officiels, entre autres les cabinets du Premier ministre et du vice-Premier ministre de l’intérieur, ont été endommagés et d’où on pouvait entendre de fortes explosions.
Ces déflagrations qui ont fait près de 200 morts et de nombreux blessés, selon des sources hospitalières citées par Betu Ngana, chef du protocole de la présidence brazza-congolaise.
De nombreux corps sont brûlés, déchiquetés ou mutilés et les hôpitaux rivaient déjà dénombré près de 200 morts avant la tombée de la nuit. Selon la version officielle, les explosions ont été provoquées par un incendie dans le dépôt de munitions de la caserne du régiment blindé de Mpila, au bord du fleuve Congo. Selon plusieurs témoignages, cinq explosions très fortes et espacées, suivies de plusieurs autres de moindre impact ont secoué Brazza entre 8h00 -7h00 GMT- et 10h 45.
Des détonations plus légères et à intervalles irréguliers étaient encore perceptibles en début d’après-midi.
Un énorme panache de fumée s’est élevé au dessus de la ville. Un chapelet de déflagrations a suscité des mouvements de panique, rappelant aux habitants le temps de la guerre civile d’il y a une quinzaine d’années. Les forces de sécurité débordées ont vite établi un cordon de sécurité autour du quartier dévasté qui se vidait de ses habitants paniqués.

Le pouvoir probablement piégé
Mpila ressemblait à une zone de guerre. Il était jonché des cadavres et maisons en débris ou en feu. Certains habitants étaient encore bloqués dans leurs habitations détruites par le souffle de l’explosion et dont les toitures ont été éventrées et les portes défoncées, ont affirmé les témoins.
La télévision publique a diffusé, des images apocalyptiques, les scènes de panique et de blessés en train d’être acheminés dans les hôpitaux, où le corps médical s’affairait à opérer ceux jugés dans un état plus critique que d’autres. Télé Congo diffusait également un appel à la mobilisation générale du corps médical brazza-congolais. Selon un diplomate en poste à Brazzaville interrogé par l’AFP, l’incident «n’a rien de politique et le président –NDLR : Sassou Nguesso est avec l’état-major pour coordonner les opérations». Le ministre brazza-congolais de la Défense, Charles Zacharie Bowao, a pour sa part démenti les rumeurs de tentative de coup d’état ou de mutinerie. Il a déclaré à la radio publique qu’un accident a été à la base de l’incendie. Affirmations remises en cause par certains experts en balistique.
Ces derniers affirment qu’il y a probablement eu un échange des tirs entre deux groupes armés, à la suite d’une attaque planifiée visant Sassou, qui a l’habitude de baigner dans la piscine d’une de ses résidences du quartier Mpila. Sinon comment expliquer les nombreux dégâts enregistrés à Kinshasa, sur la rive gauche, notamment les impacts d’obus sur une centaine d’immeubles, alors que la trajectoire d’armes ou des munitions sensées avoir pris feu devait essentiellement être verticale. Comment expliquer aussi ces crépitements d’armes légères qui ont succédé aux explosions? Sans nul doute, Brazzaville, d’où des tirs d’armes étaient déjà lancés sur Kinshasa en 1997, était aussi vulnérable et ses services de sécurité, distraits. Certaines sources trouvent une explication à l’attaque, arguant que la capitale de la République du Congo serait sous la menace d’un colonel déchu, un ex-proche de Sassou décidé de prendre sa revanche, de piéger et saboter le Président. Son premier signal fort : l’attaque de la caserne du régiment blindé de Mpila, «infiltré et dont les installations ont été secrètement raccordées les unes des autres par des fils». Mpila, quartier où le chef de l’Etat brazza-congolais compte quelques résidences privées, a été rasé au nez et à ta barbe de Sassou.
Il a vu ses habitations soufflées dans un rayon de 5 kilomètres, au moins 200 de ses habitants tués et quelque 1500 blesses ! Bilan encore provisoire certes, vu les circonstances.


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