Crée le 13-03-2012- 12h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 13-03-2012 - 13H45 AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DES TROPIQUES
L'Apôtre-président du parti politique dénommé Bloc des Progressistes chrétiens (BPC) aligne depuis hier d'autres arguments contre Adolphe Muzito devenu député
national après son élection à Kikwit d'après les résultats de la législative du 28 novembre 2011 rendus publics par la CENI.
Pour Thierry Bongo, l'ancien premier ministre doit se justifier sur les biens qui lui sont attribués à son départ de la Primature même si, a-t-il insisté, à son
entrée en fonction il n'avait pas déclaré ses avoirs conformément à la constitution en vigueur depuis 2006.
Comme Gérard Mulumba Nkongolo dit Gecoco qui a démissionné de l'Assemblée nationale en signe de protestation contre la présence de l'élu de Kikwit à l'Hémicycle du
Palais du peuple, Thierry Bongo dit tenir des éléments prouvant l'enrichissement très rapide de Muzito.
Se confiant à ses proches, le N° 1 du BPC indique disposer des preuves tangibles sur les biens acquis par l'ancien premier ministre après son passage à la
Primature. Il se propose même de les déposer à la justice.
De son côté, Gecoco a mis à la disposition de Congomikili des images sur les maisons de Muzito à travers le pays.
Ceux qui ont accédé à ce site grâce à la magie des nouvelles technologies de l'information et de la communication se sont rendus compte des acquisitions du
successeur du patriarche Gizenga.
Il s'agit là d'un élément nouveau que les accusateurs de Muzito sont entrain de brandir.
Lors de la législature passée, à l'occasion de l'interpellation dont il avait fait objet, aucune preuve n'était dégagée sur les diverses maisons qui lui étaient
attribuées.
D'autre part, l'entourage de l'ancien premier ministre doit faciliter la tâche à ceux qui cherchent à confronter les informations sur cet ancien inspecteur des
finances.
KEREN KAPI