Créé le 04 -05-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 04- 05-2011 | 08h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE
La Ministre du Genre, famille et enfant, Mme Marie-Ange Lukiana Mufwankolo a les yeux fermés sur les violations de la dignité et de l’honneur de la femme
congolaise. La nudité de ses semblables qu’on fait défiler chaque jour à télévision dans la musique pour la consommation du public ne l’inquiète guère. Presque tous les musiciens habillent très
mal leurs danseuses sur scène. Seins dehors, dos nus, ventre et fesses sont à la merci de tout le monde. Alors que la Ministre du Genre, famille et enfant pouvait, jusqu’à sa dernière énergie
défendre ce sexe faible, être féminin. Mais son laxisme sur ce sujet est étonnant. Ne voit-elle pas la façon dont les musiciens congolais habillent leurs danseuses ? Sur quoi est focalisée
l’attention de son ministère ? Des clips immoraux, danses saccadées scandant la nudité de femme, chanson dont le contenu est difficilement analysable, voilà le peut que l’on puisse dire sur le
comportement général de la musique RD. Congolaise. Ce qui intéresse le public, ce n’est ni le contenu de la chanson, moins la façon de la danser, mais de savoir quel jugement la Ministre
porte-t-elle sur l’habillement des femmes (danseuses) quant elles sont en spectacle ou concert… La première impression que l’on se fait en voyant une danseuse, est celle d’un catcheur sur le
ring. Et pourtant, ce sont les jeunes femmes congolaises, filles de leurs parents qui exposent leurs corps sans pudeur ni froid aux yeux. Les observateurs pensent que, Marie-Ange Lukiana, elle
qui doit défendre le genre, femme et enfant, n’a pas conscience de la gravité de la situation. Autre fois, la nudité d’une femme était sacrée. Mais malheureusement à nos jours, c’est devenu une
mode de vie qu’on soit femme mariée, célibataire, libre ou jeune fille. Cette coutume de mœurs légères, c’est érigée en nouveauté vie chez nos semblables de sexe féminin toute catégorie confondue
surtout ici à Kinshasa, encouragée par la musique, qui emploi en grande partie de danseuses mal habillées à la merci des chefs d’orchestres, pour attirent un grand nombre du public surtout les
obsédés touristes du sexe féminin. Or, si la Ministre du Genre, famille et enfant se serait brisée en mille morceaux pour défendre certaines pratiques qui altèrent l’image et la dignité de la
femme congolaise, plusieurs choses auraient changés dans le vécu quotidien des femmes congolaises. Tel est le cas au Palais du Peuple, à l’ISC/ Gombe où le port de pantalon est prohibé pour
donner la dignité à la femme congolaise et éviter les scandales. La question qui se pose est de savoir, qui défendra les droits de ces jeunes filles qui sont exploitées par les chefs d’orchestrés
? En tout cas, Lukiana Mufwankolo est interpellée. Si elle ne fait rien dans le sens à stoper la dégradation de la dignité des jeunes danseuses, elle sera traitée un jour à dater de maintenant «
de non assistance de personne en danger », pendant qu’elle a en charge, la gestion de la femme et de l’enfant. Qu’a-t-elle fait en leur faveur ? Vaux mieux tard que jamais
Urbain Kidindi