Créé le 04 -05-2011 à 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 04- 05-2011 | 08h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE
C’est un débat très sérieux qui s’est déroulé ce samedi 30 avril, à Fatima, à la Gombe. Cadres politiques, acteurs de la société civile, intellectuels, étudiants et chercheurs étaient très nombreux, pour écouter divers intervenants, à l’aune d’un échange dépassionné et axé sur la problématique de la « Balkanisation » en RD. Congo. La Nouvelle Société Civile Congolaise était, elle aussi, au rendez-vous de ce débat vivement ouvert à tous. Jonas Tshiombela a dénoncé ce qu’il appelle « manœuvres sordides et dilatoires » orchestrées par les démons de la division encore bercés par le machiavélique projet de couper la RDC en deux ou trois morceaux.
Pour lui, en effet, les frontières séparant la RDC d’autres pays voisins doivent rester intactes, voire intangibles. Ce qui fait que la RDC est et doit demeurer une
et indivisible. Le spectre du mal dont les racines attisent du feu dans certains pays africains n’a pas, non plus, échappé au prisme de son analyse. Jonas Tshiombla est revenu particulièrement
sur les différents mouvements des masses qui secouent actuellement le monde arabe et dont la plupart sont dictés par l’envie et la course effrénée vers les ressources naturelles. Cela est une
nouvelle donne à intégrer dans les schèmes d’idées-forces à intérioriser. Tshiombela a cité le cas de la Libye, par exemple, pour étayer son raisonnement, en disant que le changement sollicité
par la rue est simplement dicté par des mobiles machiavéliques. Il estime que le vrai nerf de la guerre dans ce pays dirigé pendant plus de quatre décennies par Mouammar Kadhafi, n’a qu’un nom :
pétrole. Il en est de même, a-t-il ajouté, du Soudan, dont la partie Sud regorge des ressources pétrolières, très convoitées. Des tensions qui font tomber des inamovibles chefs d’Etat Africains
du Nord ne dérogent pas à la règle. Voilà pourquoi Jonas Tshiombela a, dès lors, appelé à la vigilance et prudence pour qu’aucun centimètre du territoire hérité de la conférence de Berlin ne soit
cédé aux tiers, quel que soit le prix. « La grandeur, la force et la personnalité juridique de la RDC riment avec son intégrité physique », a-t-il insisté. « La RDC est comparable à un corps
humain. Lui amputer un seul membre équivaut à la rendre handicapée toute sa vie durant », doit-on retenir en guise de résumé, à l’issue de cette conférence de Fatima à laquelle plusieurs invités
ont participé. Pour beaucoup, ce projet de « Balkanisation », qui date de longtemps est voué à l’échec. « Il a même déjà échoué », avec toutes les guerres fratricides dont la RD. Congo a
souffertes. Ceux qui étaient à la base de ce projet « irrationnel » n’ont pas fait l’unanimité. L’Onu pour, sa part, ne l’a pas soutenu, ni cautionné de manière officielle. En Afrique et dans le
monde, tous les pays n’ont pas la même dimension, ni la même forme. Il en est de même pour les parties du corps humain qui n’ont pas la même forme, encore moins, la même dimension. Natacha Vangu
/Stagiaire Ifasic
La Pros.