Créé le 04 -05-2011 à 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 04- 05-2011 | 12h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : KONGOTIMES
Les services de renseignements congolais, ougandais et rwandais à pieds d’œuvre pour éliminer rapidement le Colonel Richard Beiza Bamuhiga.
Ca sent le sang dans les couloirs des services à la solde de Joseph Kabila. L’ordre est tombé et formellement : cet officier supérieur de la police qui a osé défier le raïs doit impérativement disparaître comme ce fut le cas de Floribert Chebeya qui détenait des preuves compromettantes sur le président de la RD Congo.
Le message a circulé sur tous les téléimprimeurs des responsables de renseignements civils et militaires aussi bien au pays que dans nos missions diplomatiques à travers le monde. Ici au Katanga, j’ai pu vérifier l’info auprès de mes sources et c’est du sérieux. Le Colonel Richard Beiza Bamuhiga devient le "WANTED" en RD Congo et Joseph Kabila veut que la machine s’emballe rapidement afin que le résultat lui parvienne dans les brefs délais.
Etant en exil en Ouganda, nos sources confirment l’arrivée à Kampala d’une délégation d’agents de haut rang. Il s’agit de M. Kibelisa (Administrateur-adjoint chargé des renseignements extérieurs de l’ANR) et de M. Elie Lungumbu (le Killer chargé des sales besognes au sein de l’ANR). Ces deux agents sont dans la capitale ougandaise depuis une semaine afin de mettre au point une équipe d’action en collaboration avec certains diplomates congolais résident à Kampala. L’opération étant classée "Top secret", il n’a pas fallu que les services ougandais soient au parfum autrement ce serait un incident diplomatique. Malheureusement l’info a transpiré et les autorités ougandaises ont réagi en mettant en place un système discret de surveillance humaine et téléphonique du Colonel R. Beiza car elles ont un plan B pour le même dossier. D’après nos sources dans la capitale ougandaise, on soupçonne ce Colonel de détenir des informations compromettantes sur les régimes rwandais et ougandais car il a été le responsable de l’ANR/Bunia en 2002 au moment ou ces deux pays rivalisaient d’ardeur sur le sol congolais dans les dossiers de balkanisation et d’exploitation des richesses du district de l’Ituri. L’opération peut bien être téléguidée de Kinshasa comme de Kigali ou de Kampala où il réside. C’est ainsi qu’il est entré en clandestinité depuis 2 jours.
Les autorités ougandaises veulent tirer profit de ce dossier car elles savent bien que Joseph Kabila a été blessé dans son amour propre et peut tout accepter en échange de la tête du fameux Colonel R. Beiza. C’est probablement le but de la mission du ministre des Hydrocarbures qui doit arriver à Kampala ce mercredi 04/05 avec un message spécial de Kabila à son homologue et frère ougandais. Ce message concernerait la présence de Kabila aux festivités de l’investiture du président ougandais prévue le 12/05/2011 à condition que Kampala puisse extrader le Colonel R. Beiza vers Kinshasa autrement le raïs ne viendra pas. L’arrivée de Kabila à Kampala reste une priorité pour le régime ougandais qui mise sur son inexpérience en vue de lui faire signer un protocole d’accord d’exploitation commune du pétrole dans le lac Albert. Vous conviendrez avec moi que le dossier du colonel R. Beiza pourrait bien faciliter ces échanges. J’aurais bien voulu me tromper mais la colère piquée par Kabila, en apprenant qu’un officier supérieur de la police nationale congolaise détient des preuves compromettantes à son égard, a obligé les services sous ses bottes à lui promettre la tête de ce Colonel à n’importe quel prix.
J’ai pu joindre au téléphone le Colonel Richard Beiza Bamuhiga qui m’a confirmé que malgré la menace qui plane sur lui et toute sa famille, il reste déterminer à aller jusqu’au bout : témoigner sur les crimes commis par Kabila afin que justice soit faite. Il a reçu des coups de fil lui rappelant que son frère le général Floribert Kisembo vient de payer de son nationalisme et que le même sort l’attendait incessamment. Je lui ai toutefois demandé de rester extrêmement prudent car tout le pays attend de lui les preuves qui pourront confondre l’intrus Kabila car son heure va bientôt sonner.
Je demande à tous combattants de la liberté et au peuple congolais de joindre leurs prières afin que notre frère parvienne à se tirer de l’étau qui le serre et retrouver toute sa liberté pour faire éclater au grand jour la vérité sur les crimes de Joseph Kabila et ses proches.
Jean MULONGO Mbuyu