Créé le 05 -05-2011 à 12h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le jeudi 05- 05-2011 | 09 h00 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Le Sénat a approuvé, moyennant amendements, le rapport de la Commission socio-culturelle relatif à l’examen de la proposition de loi portant orientation,
organisation et promotion des activités physiques et sportives en RDC. C’était au cours de la plénière d’hier mercredi 4 mai.
Le rapport de la Commission socio-culturelle du Sénat relatif à l’examen de la proposition de loi portant orientation, organisation et promotion des activités
physiques et sportives en RDC, a été approuvé, moyennant amendements, par les élus des élus réunis, le mercredi 4 mai, au Palais du peuple.
Après lecture du rapport, le président du Sénat, Kengo wa Dondo, a ouvert le débat afin de permettre aux sénateurs d’exprimer leurs points de vue. C’est ainsi que
le sénateur Ekombe a fait des remarques de forme et de fond, notamment sur la définition éparpillée des concepts. Il a insisté aussi sur le fait que l’Etat ne devrait pas s’ingérer dans la
gestion des organes sportifs sous tutelles.
De son côté le sénateur Siluvangi s’est déclaré contre la publicité d’alcool dans les installations sportives. Avant d’évoquer le problème de la drogue qu’il a
comparé chez nous aux pratiques fétichistes.
Le sénateur Henri-Thomas Lokondo s’est prononcé contre l’interventionnisme de l’Etat dans le secteur sportif qu’il a qualifié de très important, stratégique, lieu
de réconciliation. Pour lui, il faut que l’Etat joue son rôle de régulateur et pas d’organisateur des sports en RDC. Il a demandé pourquoi cette loi ne parle pas des loisirs et se limite
uniquement aux activités sportives alors que le ministère a la charge des sports et loisirs.
DES PREOCCUPATIONS
D’autres sénateurs se sont prononcés de la même manière. C’est le cas de Ramazani Baya qui a fait des remarques portant sur la syntaxe de certaines phrases, tandis
que le sénateur Mongulu a signalé que des matières relevant du règlement ne devraient pas figurer dans cette loi.
En réponse à toutes ces préoccupations, la présidente de la Commission, Eve Bazaïba, a déclaré que la commission fait sienne toutes les remarques et tâchera de
toiletter le texte.
L’économie du texte rappelle que les activités physiques et sportives occupent une place de choix dans le développement des nations de par leurs fonctions
éducatives, culturelles, économiques, politiques et sociales. En RDC, ces activités ont longtemps été considérées comme de simples divertissements de la population et de l’occupation de la
jeunesse, plutôt qu’un vecteur de cristallisation de la conscience, de l’unité nationale ainsi que du développement socioéconomique.
La présente loi engage donc une réforme audacieuse dans le secteur des activités physiques et sportives tant en vue de leur promotion efficiente que pour
assainissement des mœurs. Elle introduit ainsi des innovations profondes de nouvelles structures sportives, notamment : Conseil national des activités physiques et sportives ; Comité national de
la recherche et de la technologie en activités physiques et sportives ; Régie de gestion des installations sportives ; Académie des sports ; Institut national des sports ; Centre national de
médecine du sport ; Comité national de prévention et de lutte contre la violence dans le sport ; Comité national antidopage ; Fonds national pour la promotion du sport ; Musée national des sports
; Commission nationale d’arbitrage des litiges sportifs.
Auparavant, le sénateur Nkole avait informé la plénière du naufrage d’une baleinière sur la rivière Kasaï avec à son bord quelque quatre cents personnes et a causé
plusieurs disparus. Il a sollicité du Sénat qu’une délégation soit dépêchée sur place. A la place, le président du Sénat a préféré saisir le gouvernement comme d’habitude.