Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Présidentielle 2011 : Combien seront-ils à convoiter le fauteuil présidentiel ?

$
0
0

Créé le 07-05-2011 à 00h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 07- 05-2011 00 h30 | AFRIQUE REDACTION  PAR : OBSERVATEUR

Le calendrier électoral étant enfin publié, la configuration du prochain championnat électoral se précisera, petit-à-petit, au cours des prochains mois. Pour la présidentielle, quelques prétendants ont déjà donné de la voix, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe paraissant, pour l'heure, les plus lourds. Le doute plane encore pour ce qui est du Chef de l'Etat sortant. Joseph Kabila a, en effet, constitutionnellement droit à un second et dernier mandat, mais il n'y est pas obligé et il ne s'est pas encore prononcé sur son avenir politique immédiat. Il pourrait peut-être -qui sait ?- être tenté de faire comme Mandela. Mais outre l'importante frange de la population congolaise qui est d'accord avec son rendement durant ce mandat finissant, il est surtout poussé par ceux à qui son retrait, même momentané, de la vie politique porterait un coup fatal.


 


Mais combien seront-ils à briguer ce fauteuil tant convoité, et qui n'a jamais été pour deux ? Lors de la dernière présidentielle congolaise, il y a près de cinq ans, trente quatre prétendants se sont disputé le précieux fauteuil. Et cinq ans durant, la grande majorité d'entre ces postulants sont tombés en léthargie. Ils ont perdu tout intérêt. Certains noms ne disent plus rien, absolument rien, aux Congolais. Avaient-ils vraiment l'ambition d'apporter leur pierre à l'édification de l'Etat congolais ou voulaient-ils seulement être là, bénéficier de ces honneurs, s'enrichir, quelle que soit la sinuosité de la voie qu'emprunterait le pays sous leur présidence ?

Il est vrai que tout Congolais qui en remplit les conditions a le droit de briguer la magistrature suprême. Il est tout aussi vrai que tout candidat à une présidentielle ne vise pas spécialement la victoire, la sienne en tout cas, mais se constitue un argument à faire valoir lors de la confection d'éventuelles alliances. Mais cet argument tombe, en RDC, avec la réduction de l'élection à un seul tour.

Cependant, à moins qu'il s'agisse d'une spéculation politique destinée à mettre des crocs-en-jambe à un candidat préalablement ciblé, ou alors d'un moyen comme un autre de se débarrasser de quelques dizaines de milliers de dollars embêtant, certains compatriotes devaient y regarder par deux fois avant de se porter candidat. Aristote disait que seuls les meilleurs devaient diriger la Cité. Nous voulons d'une vraie compétition, entre des candidats aux compétences rudement éprouvées, capables d'aider le pays à poser ne fut-ce qu'un jalon supplémentaire, mais ô combien pesant, dans le sens de son développement.

La popularité est l'un des aspects dont il faut tenir compte pour briguer la présidence dans un pays aux dimensions sous-continentales comme le nôtre, le mode de cette élection étant le suffrage universel direct. En 2006, il y avait des candidats qui n'étaient même pas connu dans les communes qu'ils habitaient. Il y en avait d'autres dont la popularité ne dépassait pas les frontières de la ville de Kinshasa.

Comme la compétence n'est pas un critère mentionné dans la constitution, on en verra encore de toutes les couleurs. Ce n'est pas la majoration du montant de la caution, déjà colossale, qui les découragera. Au peuple, seul juge, d'ouvrir l'œil, et le bon. L'univers politique est une sorte de fourre-tout, plein d'opulents vendeurs d'illusions.

 

            Jean-Claude Ntuala


Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Trending Articles