Créé le 10 -02-2011 à 09 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le JEUDI 10 -02-2011 à 11 h00 | PAR : LE SOFT
Qui ment à qui ? En 10 ans d'incurie, quel est le bilan des " 5 lumineux chantiers " de l'imposteur ?
Lisez le billet d'un journal Kinois qui mesure ses propos, de peur de subir des violentes représailles de l'oligarchie Rwnado-Katangaise des
traitres par excellence à la tête du pays!
Kinshasa, la capitale de la R-dC, n’a quasiment plus de route. Se rendre en voiture dans les communes devient difficile faute de voies d’accès. Il n’y a que les
véhicules 4x4 qui peuvent y rouler sans déplorer des casses. Au fil du temps, la voirie urbaine s’est dégradé.
Normal, dira-t-on, Mais si rien n’y est fait, les quartiers de Kinshasa ne seront pas différents des villages de l’arrière-pays. Si ailleurs, dans les autres
métropoles, les embouteillages sont un phénomène normal à cause du nombre sans cesse croissant des véhicules mis en circulation au jour le jour, à Kinshasa, les bouchons ont pour cause principal
le mauvais état des routes. Il ne faut même pas parler des accidents et des difficultés de transport qu’engendre l’état piteux des artères. La gestion des routes d’intérêt national relève de la
responsabilité du gouvernement central qui en a confié la charge à l’Office des routes (OR) alors que celle des routes d’intérêt urbain dépend du gouvernement provincial, via l’Office de voirie
et de drainage (OVD). Si le gouvernement peut se féliciter de là réhabilitation de la route nationale n°1, sur l’axe Kinshasa-Matadi et sur l’axe Kinshasa-Kikwit, on attend que tout se remette
aussi en place à Kinshasa. Généralement, on laisse se dégrader complètement pour entreprendre des travaux. Lesquels sont parfois réalisés sans tenir compte des études de faisabilité. Conséquence:
après quelques mois, la chaussée réhabilitée revient à la situation de la case de départ.
PROBLÈMES AVÉRÉS.
Dans la Capitale, tout ou presque est à refaire. C’est le moins que l’on puisse dire. Avec ses problèmes récurrents (insalubrité, manque d’eau et d’électricité,
difficultés de transport, habitat, etc.), Kinshasa serait désormais estampillé comme «la capitale la plus sale au monde». Le gouverneur de la ville, André Kimbuta Yango, est venu avec un discours
pragmatique et de proximité. Mais rien n’a semblé changer sur le terrain. Presque toutes les routes de la Capitale sont dans un état de délabrement avancé. Il devient difficile de rouler a
l’intérieur des communes de Kinshasa, notamment à Kasa-Vubu, Barumbu, Kinshasa, Lingwala, Ngiri-Ngiri, Selembao, Makala, Bumbu, Ngaba, etc. Dans certaines communes, les artères principales
d’accès sont devenues impraticables. C’est le cas de Lemba où l’avenue Sefu est hors d’usage. Ailleurs, la situation n’est pas non plus reluisante: Ndjili, Masina, Kimbaseke... L’avenue Bokasa
qui sépare la commune de Kinshasa de celle de Barumbu demande à être réhabilitée de fond en comble. Pareil pour des chaussées secondaires qui traversent les quartiers et les communes: Kabinda,
Kabambare, Yolo, Kimwenza, etc. Ici et là, des lacs artificiels se sont formés sur la chaussée et les nids de poule ne se compte plus. Les caniveaux sont ensevelis par le sable et les
immondices... Le boulevard Lumumba qui est la deuxième artère de Kinshasa en importance après le boulevard du 30juin, se trouvait dans un état qui laissait vraiment à désirer. Les nids de poule
jonchaient la chaussée au point que les embouteillages y étaient devenus fréquents. Heureusement, les Chinois y sont à pied d’oeuvre. Les véhicules ne s’hasardent pas sur Bokassa sur le tronçon
entre les avenues Itaga et du commerce. Cet endroit est dans un état piteux et est envahi par des vendeurs qui exposent leurs marchandises à même le sol. L’avenue By Pass devant l’Église La
Résurrection et l’Alliance franco- congolaise s’est dégradée davantage. À Ndjili, vers la Place Sainte Thérèse, les artères non entretenues sont envahies par l’eau de pliée...
d’infrastructures routières sont accueillis avec enthousiaste à Kinshasa partout où ils sont exécutés. Cependant, les pluies diluviennes font payer un lourd tribut
aux artères de la Capitale. La réhabilitation des routes nécessite des gros moyens financiers. Kimbuta et son gouvernement provincial ont-ils les coudées franches? Certains chantiers fonctionnent
déjà, mais les travaux avancent à pas de tortue. Souvent les autorités confient le marché de réhabilitation des routes à des amis ou frères afin de bénéficier des commissions plantureuses. C’est
comme ça que les routes ne résistent pas à l‘usure du temps. Sinon, comment expliquer que l’avenue Yolo qui, à peine réhabilitée, est-elle redevenue impraticable ?
Merveille Mandina