Créé le 14 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 14- 05-2011 | 19h30 | AFRIQUE REDACTION PAR : AFRICANEWS
La défense de Jean-Pierre Bemba a achevé son contre- interrogatoire jeudi 11 mai 2011 devant la chambre de première instance III de la CPI, des témoins n°19 et 20.
La chambre I de la même instance judiciaire informe les parties et participants dans l'affaire Lubanga que le calendrier prévu le 25 et 26 concernant la présentation des conclusions reste
inchangé. D'autre part, ainsi que Paul Madidi, chargé de la communication et de la sensibilisation de la CPI à Kinshasa l'a expliqué jeudi 11 mai 2011, au cours d'un point de presse, le procès
dans l'affaire le procureur contre Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo s'est poursuivi avec le 8e témoin cité par la défense de Katanga.
L'audience de mercredi Il mai 2011 dans le procès le procureur contre Jean-Pierre Gombo devant la chambre de première instance III de la CPI a été marquée par la
fin de la déposition du témoin n°9, Pamphile Oradimo et le début de l'audition du témoin n°63, qui ne sont autres que les 19e et 20e témoins cités par le procureur Luis Moreno dans le cadre de la
présentation de ses éléments de preuve. Dans une déposition déposée le 3 mai 201.1, Pamphile Oradimo dit avoir été saisi d'une plainte déposée, par le ministère de la Justice, visant un certain
nombre de personnes, dont Jean-Pierre Bemba, pour des charges telles que «viols, meurtres et pillages». L'équipe de défense de Jean-Pierre Bemba a contre-interrogé bien sûr ce témoin depuis le 4
mai jusque mercredi 11 mai 2011. Maître Kilolo, un des avocats de Bemba qui a demandé au témoin de revenir sur une ordonnance de non-lieu rendue à l'issue des enquêtes menées sur la
responsabilité de son client; s'est également référé à de nombreux passages de procès-verbaux d'auditions conduites par Oradimo à l'époque des faits, ainsi que des entretiens avec les enquêteurs
du bureau du procureur avant l'ouverture du procès. Mercredi également, la chambre de première instance I de la CPI siégeait dans le cadre de l'affaire le procureur contre Thomas Lubanga
Dyilo.
Elle a informé les parties et participants que le calendrier prévu les 25 et 26 août 2011 concernant la présentation des conclusions, demeure inchangé.
C'est-à-dire, a expliqué Paul Madidi, que les parties et participants sont invités à présenter leurs déclarations orales de clôture au cours d'audiences publiques programmées les 25 et 26 août
2011. L'accusation et la représentation légale des victimes auront à communiquer leurs déclarations écrites de clôture au plus tard le 1er juin 2011, la défense pourra y répondre au plus tard le
15juillet2011. Par la suite,' l'accusation pourra répliquer à la défense avant le 1er août 2011 et la défense aura jusqu'au 15 août 2011 pour soumettre sa dernière réponse. Ces communications
finales devront traiter de toutes les questions de fait et de droit soulevées dans cette affaire. Cependant, le dernier témoin désigné par le pseudonyme 05 sera auditionné, mais cette fois en
tant que témoin de la chambre et non comme témoin de l'accusation.
Parallèlement, dans l'affaire Germain Katanga et Math jeu Ngudjolo, le procès se déroule normalement et est à la phase des décharges des déclarations. Un témoin
essaye de balayer les accusations faites contre
Katanga et Ngudjolo en certifiant qu'il n'a jamais vu d'enfants soldats portant des armes et tenues militaire à Aveba. Il a affirmé que plusieurs enfants se
seraient présentés aux centres de démobilisation à Bunia, comme étant des enfants soldats sans avoir joint la malice, suite à la pauvreté après le conflit en Ituri. Pour ce qui est de la Lybie,
depuis le 4 mai, le procureur de la Cour pénale internationale -CPI-, Luis Moreno Ocampo, a informé le Conseil de 'sécurité des Nations unies qu'il demandera dans les prochaines semaines aux
juges de la CPI de délivrer des mandats d'arrêts à l'encontre dé trois personnes suspectées d'avoir commis des crimes contre l'humanité en Libye le 15 février 2011. Sur base d'éléments de preuves
déjà recueillis, les intéressés portent la plus grande part de responsabilité pour 'ces crimes. Dans la résolution 1970 qu'il a adoptée le 26 février 2011, le Conseil de sécurité a, à
l'unanimité, déféré la situation en Libye au procureur de la CPI sur base d'éléments de preuves qu'il a rassemblés jusqu'à présent. Et le procureur a déclaré que: «des crimes contre l'humanité
ont été et continuent, d'être commis en Libye, notamment des meurtres et des actes de persécution, dans de nombreuses villes sur l'ensemble du territoire libyen».
Delphine MWANZA