Créé le 20 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le vendredi 20- 05-2011 | 15h13| AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, FDLR, continuent à semer la panique dans l’Est du pays. L’attaque qu’ils ont lancée sur deux agents de la
CENI à Fizi en est une illustration.
Les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont agressé, le mercredi 18 mai 2011 à Fizi, deux agents de la Commission électorale nationale
indépendante (CENI), dont un contrôleur technique.
L’attaque perpétrée à Namisha, une localité située à 17 km au Sud de Fizi-centre, dans la province du Sud-Kivu, selon la Société civile, citée par
radiookapi.net, relance la problématique de la sécurisation des élections en RDC, qui est en sa phase des opérations de révision du fichier électoral.
Selon la source, ces deux agents revenaient de Kilembwe à bord d’une moto lorsqu’ils sont tombés dans l’embuscade de FDLR. Les malfrats leur ont coupé la route
avant de les dépouiller de tout ce qu’ils avaient : un téléphone satellitaire, un téléphone cellulaire, de l’argent ainsi que d’autres biens de valeur.
L’information a été confirmée par le commandant du 105ème régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le colonel
Opia.
A ce sujet, cet officier supérieur a déclaré avoir dépêché ses troupes à la poursuite des assaillants. Cependant, il regrette tout de même d’avoir été informé
en retard au moment où ces hors-la-loi s’étaient déjà retranchés vers la forêt de Ngandja, en direction du lac Tanganyika.
Pour la Société civile, des cas d’insécurité constatés concernent aussi bien des combattants rwandais des FDLR que des éléments incontrôlés des FARDC, qui font
mouvement vers la formation du régiment à Kananda.
Le dernier cas rapporté par les notables locaux, concerne des éléments incontrôlés des FARDC qui ont fait irruption, le mardi 17 mai, dans le village Basikika,
groupement de Basikalangwa. Ces éléments avaient emporté des poules, des chèvres et même des maniocs séchés par les femmes du village, ont-ils indiqué. Les autorités territoriales ont confirmé
avoir reçu les plaintes des victimes.
Au cours d’une réunion du conseil de sécurité, tenue mercredi à Baraka, d’autres cas de « visites » nocturnes par des hommes armés non autrement identifiés ont été
dénoncés à travers cette cité. C’est pourquoi, la Société civile a, lors de cette rencontre, recommandé que soient renforcés des patrouilles mixtes FARDC-Police et Casques bleus de la
Monusco.