Créé le 21 -05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 21- 05-2011 | 15h09 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE ACP
Kinshasa.- Le Président américain Barack Obama a décrété mercredi des sanctions contre le Président syrien Bachar Al-Assad, son vice-président et son Premier
ministre ainsi que plusieurs autres hauts responsables du gouvernement.
Dans ce décret présidentiel, notent des médias internationaux reçus à Kinshasa jeudi, M. Obama déclare que ces mesures supplémentaires avaient été adoptées en
réaction « à l' escalade constante des violences (du gouvernement) contre le peuple de Syrie, que ce soit par les assauts contre les manifestations, par les arrestations et intimidations
d'opposants et de militants politiques, ou encore par la répression du changement démocratique, supervisé et exécuté par de nombreux éléments du gouvernement syrien ».
Aux termes de ce décret, le Président syrien Al-Assad, le Vice-Président Farouq Al-Charaa, le Premier ministre Adel Safar, le ministre de l'Intérieur Mohammad
Ibrahim al-Shaar, le ministre de la Défense Ali Habib Mahmoud, le chef du renseignement militaire syrien Abdul Fatah Qudsiya et le directeur du directoire de sécurité politique Mohammed Dib
Zaitoun tombent sous le coup de sanctions américaines avec effet à partir de mercredi à midi, ce qui signifie le gel de leurs actifs sur le sol américain.
M. Obama a également autorisé ses secrétaires d'État et du Trésor à imposer des sanctions sur d'autres hauts responsables officiels et des organisations de Syrie.
M. Obama a décrété le 29 avril des sanctions contre le frère de M. Al-Assad, Mahir, et contre son cousin Atif Najib, ainsi que contre le responsable du directoire du renseignement général syrien
(GID) et des gardiens de la révolution islamique iranienne pour leur rôle dans les violences contre les manifestants en Syrie. La Syrie a envoyé des troupes et des chars dans de nombreuses
villes du pays pour mater des manifestations contre le gouvernement d'une violence sans précédent. La Syrie attribue ces troubles à des groupes terroristes armés et à une conspiration
étrangère.