Créé le 23-05-2011 à 00h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE | RDC | Mis à jour le lundi 23- 05-2011 | 09h39| AFRIQUE REDACTION PAR : LE
OBSERVATEUR
" Rien ne sert de courir, il faut partir à point ", dit un adage. En ce qui concerne le calendrier électoral établi par la CENI, accepté par la majorité et l'opposition, deux organisations de la société civile à savoir : G 1000 Synergie des forces sociales et l'Asadho, estiment que ce calendrier électoral n'est pas réaliste et pèche par la précipitation. Elles soutiennent qu'il n'est pas bon d'agir dans la précipitation afin d'éviter des désagréments au pays, notamment des élections bâclées débouchant sur des résultats contestés. Cet argumentaire a été défendu le week-end dernier à la paroisse CEAC de la commune de Kasa-vubu au cours d'une conférence de presse animée par Serge Gontcho et Jean Claude Katende, respectivement de G 1000 Synergie des forces sociales et Asadho. . Ces deux orateurs notent que la nécessite de respecter le délai constitutionnel dans la tenue des élections pourrait mener à l'organisation des élections bâclées. Au regard de tous les problèmes qui accompagnent la révision du fichier électoral ou l'enrôlement des électeurs, tout indique que les élections ne seront pas crédibles. Or des élections crédibles sont la gage d'une paix durable. Dans ce contexte, la société civile a un rôle important à jouer pour que les choses se passent de la bonne manière. Dans un communiqué remis à la presse, G 1000 synergies des forces sociales soutient que " de nombreux observateurs nationaux et étrangers, s'appuyant sur des chiffres et des données techniques, ont affirmé l'impossibilité de tenir des élections avant le 6 décembre 2011, date du cinquième anniversaire de la prestation s de serment de l'actuel chef de l'Etat… Bien que votant chaque année un budget pour les élections, le gouvernement ne l'a jamais exécuté, et cela sans explication "