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En vue de rattraper le temps perdu La CENI doit se mettre au travail

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Créé le 23-02-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le mercredi 23 -02-2011 à  10 h10 | PAR : LA REPUBLIQUE 

 



La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) doit se mettre au travail en vue de rattraper le temps perdu. Comme on le sait, cette institution d’appui à la démocratie peine encore à prendre son envol et, en d’autres termes, à remplacer la Commission Electorale Indépendante (CEI).

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) doit se mettre au travail en vue de rattraper le temps perdu. Comme on le sait, cette institution d’appui à la démocratie peine encore à prendre son envol et, en d’autres termes, à remplacer la Commission Electorale Indépendante (CEI).

Cette dernière, mise en place par les Accords de Sun City (Afrique du Sud), a permis à la République démocratique du Congo de réussir ses premières élections démocratiques, libres et transparentes après les années de dictature et de guerres à répétition. La personnalité de son président, l’abbé Apollinaire MUHOLONGU MALUMALU, a été pour beaucoup dans cette réussite.

Car, avec tous les coups-bas orchestrés par les ennemis de la démocratie, un faiblard allait céder aux tricheurs. Mais, contre vents et marées, le prêtre de Butembo et ses collaborateurs ont mené leur barque jusqu’à bon port : le souverain primaire s’est fait enregistrer et a eu son référendum populaire en décembre 2005, avant de participer aux élections présidentielle, législatives (nationales et provinciales), sénatoriales et celles des gouverneurs (2006-2007).

Selon la Constitution, une loi organique devrait mettre en place la CENI. Malheureusement, celle-ci a tardé à voir le jour. Cette loi a été votée en retard au niveau du Parlement, promulguée par le président de la République qui a également nommé les sept membres devant composer son bureau. L’étape suivante était celle de l’élaboration de son règlement d’ordre intérieur et de la constitution de son bureau.

Tenant compte du long chemin qui restait à parcourir avant de rendre opérationnel le bureau de la CENI, la CEI, qui joue à ce jour les prolongations, a eu la sagesse de faciliter la tâche à sa remplaçante et en même temps d’aider le processus électoral à évoluer. En publiant le 09 août 2010, les différentes articulations du calendrier du processus électoral 2010-2013, l’abbé et les siens se sont attirés les foudres de l’opposition politique et de la société civile.

Les ténors de ces deux corps sont montés sur leurs grands chevaux pour vilipender la majorité au pouvoir et le bureau de la CEI, accusés de tous les péchés d’Israël.

Mais en prenant du recul, on se rend compte aujourd’hui que la CEI était dans le bon. Or, si toute la classe politique avait appuyé la CEI et son calendrier, on n’allait pas créer ce retard à la CENI.

Le calendrier de la CEI du 09 août 2010 prévoyait, du 30 novembre 2010 au 27 février 2011, la collecte des données de la révision du fichier électoral dans les provinces du Bandundu, de l’Equateur, du Katanga, du Kasaï Occidental, du Kasaï Oriental, du Maniema, de la province Orientale, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de Kinshasa. Avec ces attaques en règle, la CEI s’est sentie quelque peu refroidie.

Rattraper le temps perdu

Malgré des arrêts significatifs en raison des problèmes tant techniques qu’autres enregistrés, la CEI vient de terminer l’opération de révision du fichier électoral dans la province du Maniema. Avec la province du Bas-Congo déjà révisée, les neuf provinces restantes doivent être revisitées. C’est le travail qui attend le pasteur Daniel NGOY MULUNDA et ses six collègues de la CENI.

Cette dernière doit revoir le calendrier élaboré par la CEI et si les moyens conséquents sont mis à sa disposition, il y a possibilité de rattraper le temps perdu. On peut respecter les dates mentionnées dans ce calendrier à partir du 13 mai au 12 juillet 2011, deux mois à consacrer à la réception et au traitement des candidatures pour les élections présidentielles et législatives nationales.

Le reste du calendrier peut s’articuler comme prévu :
du 13 juillet au 11 septembre 2011 : réception et traitement des candidatures pour les élections provinciales ;
du 27 octobre au 25 novembre 2011 : campagne électorale pour l’élection présidentielle (tour unique) et des élections législatives nationales ;
le 27 novembre 2011 : élection présidentielle et élections législatives nationales ...
Avec la suppression du second tour de l’élection présidentielle, la date du 10 janvier 2012 prévue par la CEI peut être maintenue pour la prestation de serment du président de la République.

Il nous revient, de source sûre que l’élaboration du règlement d’ordre intérieur de la CENI est quasi terminée. Mais, comme le prévoit la loi, il doit être validé par la Cour suprême de justice concernant sa conformité avec la Constitution. Et, c’est ce dernier acte seulement qui permettra à ses membres d’entrer en fonction.

Le dispatching des postes au bureau de la CENI pose encore problème. Espérons que la situation sera décantée.


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